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La production totale a reculé de 0,7% entre novembre et décembre, davantage que la légère baisse attendue par les analystes, qui se préparaient à un recul de 0,1%.

Une baisse de 0,1% est ainsi anticipée, contre une hausse de 0,1% le mois dernier. En raison notamment d’une baisse des prix de l’essence à la pompe.

Jerome Powell reconnaît à la Fed des «responsabilités» sur les risques financiers liés au climat, mais renvoie aux parlementaires américains les décisions sur les politiques à adopter.

Selon les minutes, «Aucun participant n’anticipe qu’il soit approprié de commencer à réduire le taux directeur en 2023».

Sans surprise, la banque centrale américaine relève son principal taux directeur d’un demi-point de pourcentage. Et prévient qu’il n’est pas encore temps de s’arrêter.

Les chiffres rassurant de l’inflation en novembre, publiés ce matin, devraient convaincre les responsables de la banque centrale d’entamer le virage du ralentissement de sa politique monétaire.

Les économistes sont partagés sur les intentions réelles de la banque centrale américaine quant au niveau de chômage tolérable.

«Le moment de ralentir le rythme des hausses de taux pourrait intervenir dès la réunion de décembre», indique le président de la Réserve fédérale dans un discours à Washington.

La membre du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale estime qu’après les relèvements déjà opérés, «l’impact de la politique monétaire prendrait du temps».

«Un rythme plus lent des hausses de taux devrait permettre au Comité de mieux évaluer les progrès» de la lutte contre l’inflation, tout en préservant l’emploi, indiquent les minutes de la dernière réunion.