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La déréglementation bancaire telle qu’envisagée par l’administration américaine constitue un pari macro-financier structurant, mais susceptible de fragiliser à terme la stabilité financière.

Le focus est désormais sur les Etats-Unis. Même si le sujet des droits de douane va demeurer une source de volatilité, c’est la question de la soutenabilité budgétaire qui passe au premier plan.

Les 100 premiers jours du second mandat de Donald Trump ont été marqués par une inflexion de la politique économique. Le comportement des marchés annonce une période d’instabilité.

Les marchés commencent à intégrer le coût de la guerre commerciale. L’absence de visibilité sur le niveau final des droits de douane américains perturbe déjà les chaines d’approvisionnement.

Le leadership de marché a radicalement changé depuis la mi-janvier. La dégradation du mix croissance – inflation doit conduire à des ajustements dans la stratégie d’investissement.

Robustesse, diversification, et antifragilité, sont les bons choix pour naviguer en zones de turbulences. L’année 2025 inaugure la phase la plus émotionnelle du marché.

Les tensions politiques et géopolitiques demeurent élevées, et le découplage économique des Etats-Unis est extrême avec le reste du monde.

L’anti-consensus semble un exercice clé pour préparer 2025. La première préoccupation porte sur la valorisation.

Donald Trump a remporté les élections sur un programme de changement. Les premières nominations confirment qu’il entend appliquer son agenda de rupture.

Un mois après la Fed et deux semaines avant les élections américaines, les premiers éléments de certitude macro-financiers permettent de dessiner la feuille de route pour 2025.