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A l’instar de la BCE et de la Fed, la BoE a comme prévu relevé son principal taux de 0,75 point, mais elle est désormais l’une des premières banques centrales à évoquer un ralentissement à venir.

Le paquet budgétaire de Liz Truss était considéré comme inflationniste à moyen terme et donc allant dans le sens opposé de ce que tentait de faire la Banque d’Angleterre.

Le rendement des obligations remontait, signe d’une baisse de la demande: le taux des titres à 10 ans grimpait à 4,04% et celui des titres à 30 ans à 4,42%.

Les signaux contradictoires apparents de la Banque d’Angleterre sont vertement critiqués par les analystes mercredi, tandis que les taux d’emprunt à 30 ans remontent au-dessus du seuil de 5%.

Londres fait face à un épisode de vive instabilité financière qui touche le marché de la dette britannique et fait grimper les taux d’emprunt de l’Etat.

Andrew Bailey prévient les fonds qu’ils ont «trois jours» pour rééquilibrer leurs actifs.

Dans le cadre de ses rachats de bons du Trésor à long terme, la BoE avait augmenté lundi la taille maximale de ses opérations quotidiennes à 10 milliards de livres. Aujourd’hui, elle élargit son action aux «bons indexés».

Un remède brutal est nécessaire pour retrouver la stabilité des prix. Mais il est à craindre que ses effets secondaires soient plus durs que ce que prévoit actuellement la Fed.

Banques et assureurs doivent faire davantage, si non ils risquent de lourdes pertes, prévient la Banque d’Angleterre.

La banque centrale britannique veut réagir à la flambée de l’inflation, qui risque de dépasser les 10% au quatrième trimestre.