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Avant leur verdict de ce mercredi, les responsables de la banque centrale ont fait savoir qu’ils souhaitaient d’abord jauger comment l’économie allait atterrir face à l’ampleur de l’offensive protectionniste lancée par Donald Trump.

Un partenariat stratégique avec la société américaine visera à fournir des prêts directs garantis de premier rang aux entreprises de moyenne et grande capitalisation en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest.

Le dossier en question remontait à 2014 et portait sur des affaires réalisées en Suisse par Credit Suisse avec des personnes soumises à l’impôt aux Etats-Unis.

L’indice de l’ISM s’est élevé à 51,6% en avril, contre 50,8% le mois précédent. Les analystes l’attendaient plus bas, à 50,4%.

Le taux de sans-emploi reste à 4,2%, contrairement aux attentes d’une dégradation suite aux nouveaux droits de douane.

Washington impose une surtaxe de 145% sur de nombreux produits chinois depuis le mois d’avril. Pékin a réagi en dégainant des droits de douane de 125% sur les marchandises importées des Etats-Unis.

«Je pense que nous pouvons vraiment (...) résoudre ce problème très rapidement grâce aux achats de GNL, ou certains produits agricoles comme le soja», déclare le commissaire européen Maros Sefcovic.

Le baromètre mensuel de l’ISM indique un recul de l’industrie américaine pour le deuxième mois de suite en avril à 48,7% contre 49% en mars. Les analystes anticipaient toutefois une baisse plus marquée.

Le groupe américain estime l’impact brut des surtaxes autour de 4 à 5 milliards de dollars pour l’année, montant qu’il devrait pouvoir compenser à 30%, engendrant des hausses de prix en Amérique du Nord.

En rythme annualisé, le PIB ressort en recul de 0,3% au premier trimestre en raison d’un bond des importations. Les analystes tablaient uniquement sur un ralentissement de la croissance à 0,4%.