USA/Dette: les républicains tiennent l’économie «en otage», accuse à nouveau Biden

AWP

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«Ils font ce qu’aucun autre parti politique n’a fait dans l’histoire de notre pays, ils tiennent l’économie en otage, au sens propre, en menaçant de faire défaut sur notre dette», déplore le président américain.

Joe Biden, empêtré dans de difficiles négociations avec les républicains sur la dette publique, leur a une nouvelle fois reproché mercredi de tenir l’économie «en otage» avec la menace d’un défaut de paiement.

«Ils font ce qu’aucun autre parti politique n’a fait dans l’histoire de notre pays, ils tiennent l’économie en otage, au sens propre, en menaçant de faire défaut sur notre dette», a accusé le président américain lors d’un déplacement à Valhalla, au nord de New York.

«Nous ne devrions même pas être en train d’en parler», a encore lancé le démocrate de 80 ans, candidat à un second mandat, qui a eu mercredi une réunion, sans résultat, avec des chefs de file de l’opposition.

Joe Biden, venu s’exprimer dans une circonscription républicaine, a par ailleurs renouvelé ses attaques contre son duettiste dans ce dossier: le patron conservateur de la Chambre des républicains, Kevin McCarthy.

Le conservateur «n’a son poste que parce qu’il s’est soumis» aux éléments «extrêmes» de son parti, fervents partisans de l’ancien président Donald Trump, a assuré Joe Biden.

Le président et le patron de la Chambre des représentants doivent se revoir vendredi.

Joe Biden doit convaincre les parlementaires républicains de voter pour relever le plafond maximal d’endettement public des Etats-Unis.

L’opposition refuse de le faire si la Maison Blanche ne promet pas en retour des coupes budgétaires.

Faute de vote du Congrès, les Etats-Unis pourraient se retrouver dès cet été dans l’incapacité de payer leurs factures, de verser salaires et retraites, et d’honorer leurs échéances financières, ce qui serait du jamais vu.

Un défaut de paiement américain aurait, selon la Maison Blanche, des conséquences catastrophiques sur l’emploi et la croissance dans le pays, en plus de déstabiliser la finance mondiale.

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