USA: la confiance des consommateurs déçoit en restant stable en mai

AWP

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L’indice du Conference Board s’est établi à 117,2 points, contre 117,5 points en avril et 118 points attendus par les analystes.

La confiance des consommateurs américains est restée stable en mai par rapport à avril, lorsqu’elle était au plus haut depuis le début de la crise, selon l’indice du Conference Board publié mardi.

L’indice s’est établi en mai à 117,2 points, contre 117,5 points en avril, chiffre qui a été révisé à la baisse. C’est moins bien que les 118 points attendus par les analystes.

Dans le détail, la perception de la situation actuelle s’améliore, à 144,3 points (+12,4 points), mais les consommateurs sont moins enthousiastes qu’en avril quant aux perspectives, et l’indice les mesurant recule à 99,1 points (-8,8 points).

«L’évaluation par les consommateurs des conditions actuelles s’est améliorée, ce qui suggère que la croissance économique reste robuste au deuxième trimestre», a commenté Lynn Franco, directrice principale des indicateurs économiques au Conference Board, dans le communiqué.

«Toutefois, l’optimisme à court terme des consommateurs a reculé», alors qu’ils s’inquiètent un peu pour leurs revenus, ce qui peut être le reflet, selon elle, «à la fois des anticipations d’inflation en hausse et de la diminution (temporaire) des aides du gouvernement».

«Dans l’ensemble, les consommateurs restent optimistes et la confiance devrait rester résiliente à court terme, à mesure que les taux de vaccination augmentent, que les cas de Covid-19 diminuent et que l’économie rouvre complètement», souligne-t-elle cependant.

Un autre indicateur de la confiance des consommateurs, celui de l’Université du Michigan, a aussi fait état d’une dégradation en mai à cause des perspectives d’inflation.

Les prix ont commencé à augmenter, et cette hausse devrait durer plusieurs mois au moins, la demande étant de plus en plus forte tandis que l’approvisionnement reste très difficile au niveau mondial pour de très nombreuses catégories de produits.

Certains économistes craignent que cela se prolonge.

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