USA: la confiance des consommateurs au plus haut depuis le début de la crise

AWP

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L’indice du Conference Board a bondi à 121,7 points en avril, contre 109 points en mars. C’est bien plus que les 113,5 points attendus par les analystes.

La confiance des consommateurs américains a grimpé plus qu’attendu en avril, et est désormais au plus haut depuis le début de la crise, grâce notamment à une perception bien meilleure des conditions actuelles, selon l’indice du Conference Board publié mardi.

L’indicateur a bondi à 121,7 points, contre 109 points en mars, selon des données révisées en légère baisse. Il s’établit ainsi à son niveau le plus élevé depuis le mois de février 2020, avant que la pandémie de COVID-19 ne s’étende aux Etats-Unis.

C’est bien plus que les 113,5 points attendus par les analystes.

Les consommateurs américains ont surtout fait état d’une amélioration des conditions actuelles, et l’indice les mesurant a bondi de 110,1 points en mars à 139,6 points en avril.

Et pour les mois à venir, l’optimisme reste de mise. La hausse de l’indice mesurant la perception des conditions futures augmente modestement, d’à peine 1 point, mais s’établit à 109,8 points, dépassant ainsi pour la première fois le niveau de février 2020.

«L’évaluation par les consommateurs de la situation actuelle s’est considérablement améliorée en avril, ce qui suggère que la reprise économique s’est encore renforcée au début du deuxième trimestre», commente Lynn Franco, directrice des indicateurs économiques au Conference Board, citée dans le communiqué.

«Les intentions de vacances ont affiché une forte augmentation», détaille-t-elle notamment.

Elle relève que «les consommateurs sont plus optimistes quant à leurs perspectives de revenus, peut-être en raison de l’amélioration du marché du travail et de la récente série de chèques de relance».

Le plan de relance du gouvernement fédéral, adopté début mars, a en effet permis à des millions de foyers américains de recevoir un versement de 1’400 dollars par personne.

Mais l’injection de ces sommes dans une économie qui commence à se relever, grâce au rythme très rapide des vaccinations, fait craindre une surchauffe, et notamment une accélération des prix.

«Les anticipations d’inflation à court terme sont restées élevées en avril», souligne encore Lynn Franco.

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