Le chiffre d’affaires du groupe genevois a progressé de 3,7% à 6,64 milliards de francs. Le résultat d’exploitation (Ebit) s’est contracté de 8,1% à 898 millions, avec une marge afférente qui atteint 13,5%.
Le spécialiste de l’inspection et de la certification SGS a vu ses ventes progresser en 2022, tandis que la rentabilité s’est détériorée sous la pression des coûts. Si les chiffres sont globalement inférieurs aux prévisions des analystes, le groupe vise un redressement de la marge en 2023.
Le chiffre d’affaires du certificateur genevois a progressé de 3,7% à 6,64 milliards de francs, indique un communiqué publié jeudi. Le résultat d’exploitation (Ebit) s’est contracté de 8,1% à 898 millions, avec une marge afférente de 13,5%, contre 15,3% à l’exercice 2021.
Le résultat d’exploitation Ebit ajusté est resté quasiment inchangé à 1,02 milliard, pour une marge de 15,4%. Le levier opérationnel a souffert temporairement de la situation sanitaire en Chine, des problèmes dans les chaînes d’approvisionnement et de la pression inflationniste, écrit la société, qui cite encore le coût du programme de restructuration, l’abandon de deux projets en Libye et l’appréciation du franc.
SGS a également cédé du terrain au niveau du bénéfice net, qui s’est détérioré de 3,8% à 630 millions de francs. Le résultat attribuable aux actionnaires s’inscrit à 588 millions de francs, en baisse de 4,1%.
Ces résultats sont inférieurs aux prévisions des analystes du consensus AWP. Les experts attendaient un chiffre d’affaires de 6,72 milliards de francs, un résultat d’exploitation Ebit ajusté de 1,03 milliard et un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 601 millions. La marge EBIT ajustée était estimée à 15,4%.
Le conseil d’administration proposera le versement d’un dividende par action de 80,00 francs, identique à l’an dernier.
«Ces résultats sont conformes avec les objectifs formulés lors de notre journée des investisseurs en novembre dernier», a déclaré Frankie Ng, directeur général, cité dans le communiqué.
La croissance a été particulièrement solide en Asie et en Amérique et ce malgré la situation sanitaire en Chine. Hors Chine, tous les marchés d’Asie du Nord-Est ont crû un rythme à deux chiffres. SGS indique également avoir renforcé la position de ses divisions «Connectivity & Products» et «Knowledge».
Le groupe poursuit son programme de restructuration devisé à 35 millions de francs, qui permettra des économies de 50 millions par an à partir de 2023.
Les investissements en capital ont atteint 321 millions de francs, contre 331 millions en 2021. Le groupe a procédé à sept acquisitions pour un total de 64 millions.
Au chapitre des perspectives 2023, SGS prévoit une croissance organique à un chiffre, dans le milieu de la fourchette, tandis que les revenus opérationnels ajustés et la marge doivent s’améliorer. Mais cet objectif sera un vrai défi compte tenu des progrès réalisés en 2022 et de l’approche en termes d’acquisitions, écrit la société.
Enfin en ce qui concerne le dividende, celui-ci doit être au moins maintenu.