Rolex et Micarna accueillis par la promotion foncière à Fribourg

AWP

1 minute de lecture

Le site de La Maillarde, à Romont, a bénéficié de 3,1 millions de francs d’investissement cette année, 27 millions depuis le début des travaux.

L’Etablissement cantonal de promotion foncière (ECPF) a vécu une année 2023 faste, avec les installations prévues de Rolex à Romont et de Micarna à St-Aubin. Pour l’heure, les sites gérés par l’organisme fribourgeois accueillent 200 emplois environ.

Le premier mandat de prestations donné par le Conseil d’Etat se terminera à fin 2023, a rappelé lundi à St-Aubin l’ECPF en dressant son bilan annuel, en présence du ministre de l’économie Olivier Curty. Il fixait les missions à accomplir, les exigences à remplir ainsi que le cadre opérationnel et financier. Les objectifs ont été atteints.

Le site de La Maillarde, à Romont, a bénéficié de 3,1 millions de francs d’investissement cette année, 27 millions depuis le début des travaux. Quelque 250 emplois y seront créés dès 2025 par Rolex, avant l’installation de l’horloger de luxe genevois en 2029 à Bulle, où il investira plus d’un milliard et générera plus de 2000 postes.

A Romont, Rolex investira environ 30 millions pour adapter deux halles à ses besoins. Le site de La Maillarde est désormais totalement occupé, à l’exception d’une parcelle à construire de 10’000 mètres carrés, a indiqué l’ECPF. Du coup, les réflexions autour d’une densification ont été repoussées.

Implantation controversée

Pour AgriCo à St-Aubin, le contrat de vente entre l’Etat de Fribourg et Micarna, entité de Migros, a été signé le 5 octobre. L’atelier de transformation de volailles de l’entreprise basée actuellement à Courtepin représente un «coup d’accélérateur» pour le développement du site, a noté Corinne Rebetez, directrice ad interim de l’ECPF.

L’implantation est contestée par certains, dont Greenpeace Suisse, malgré la création de 500 emplois et une contribution au traitement des eaux usées. La semaine passée, une séance d’information, organisée par l’association Eco-Transition la Broye, a réuni plus de 200 personnes, avec le conseiller d’Etat Jean-François Steiert.

Aujourd’hui, une trentaine d’entreprises, avec 60 emplois, sont sur le site. Dès janvier, l’effectif doublera, notamment avec les activités de SQTS, société de Migros active dans les analyses de laboratoire. D’autres discussions sont en cours. L’ECPF espère conclure les premiers droits de superficie (DDP) d’ici à fin 2023.

Développement durable

AgriCo, dimensionné pour des centaines d’emplois, a profité cette année d’investissements à hauteur de 10,5 millions de francs, pour un montant cumulé de 39 millions depuis le début des travaux. Au-delà, le déploiement de la stratégie basée sur les trois piliers du développement durable se poursuit, ont assuré les intervenants.

Le processus comprend la mise en place d’offres globales d’énergies sur les sites de Romont et de St-Aubin ainsi que d’infrastructures mutualisées. Ces dernières intègrent en particulier une STEP industrielle, un projet d’interconnexion des réseaux d’eau potable ou encore une plateforme de mobilité à St-Aubin.

Le troisième site de l’ECPF, celui de Pré-aux-Moines à Marly, est pour l’instant en attente. Il est conditionné à la réalisation de la liaison routière Marly-Matran. Fondé en octobre 2020, l’ECPF est chargé de l’acquisition, du développement et de la mise à disposition de sites industriels dévolus à des activités économiques.

A lire aussi...