Les directeurs d’entreprises suisses s’attendent à des difficultés

AWP

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Selon le 26e «Annual Global CEO Survey» de PWC, ils demeurent toutefois nettement plus confiants que leurs pairs au niveau mondial sur le long terme.

Les dirigeants d’entreprises en Suisse s’apprêtent à faire face à des conditions difficiles cette année. Pour autant, ils demeurent nettement plus confiants que leurs pairs au niveau mondial sur le long terme, selon une prise de température périodique réalisée par le cabinet PWC.

Pénuries énergétiques, goulets d’étranglements, renchérissement et manque de main-d’oeuvre submergent l’agenda des directeurs généraux (CEO) au sortir de la pandémie, égraine le 26e «Annual Global CEO Survey» paru lundi.

Si seuls 39% des responsables assurent être convaincus de pouvoir faire enfler les chiffres d’affaires sur un horizon de douze mois, cette proportion bondit à 60% sur un horizon de trois ans. Près de trois quarts des sondés en Suisse croient même pouvoir rester rentables pendant dix ans sans avoir à changer de cap, contre 59% en comparaison internationale.

L’inflation caracole en tête du palmarès des préoccupations exprimées à brève échéance pour 43% des sondés, loin devant les conflits internationaux (23%).

Pour faire face à ces défis, les timoniers comptent investir prioritairement dans les nouvelles technologies, puis dans les forces de travail. Deux bons tiers des répondants craignent en effet que les difficultés de recrutement pèsent sur la rentabilité au cours de la prochaine décennie.

La plupart d’entre-eux n’envisagent subséquemment pas de procéder à des coupes dans les effectifs (71%), d’imposer un gel des embauches (60%) ou de réduire les rémunérations (83%) pour faire face aux difficultés attendues à brève échéance.

Les questions environnementales et climatiques suivent leur bonhomme de chemin. Si l’écrasante majorité des sondés assurent avoir adopté des mesures pour limiter les émissions de dioxyde de carbone, seul 27% des plus grandes entreprises du pays se sont engagée sur la voie du «zéro émission». Près d’un quart additionnel planche toutefois sur un agenda pour ce faire.

Au firmament des préoccupations des gouvernants ces dernières années, les craintes autour de la sécurité informatique enregistre une spectaculaire rétrogradation, seuls 23% mentionnant la question comme principale menace pour leurs affaires dans l’immédiat. Les auteurs de l’étude attribuent cependant le phénomène à une multiplication des autres sources d’inquiétudes.

La thématique de la cybersécurité remonte en effet devant celle des conflits internationaux sur un horizon de trois ans.

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