Les co-fondateurs de KKR passent la main

AWP

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Cousins, Henry Kravis, 77 ans, et George Roberts, 78 ans, ont créé le fonds américain en 1976 avec Jerome Kohlberg. Joe Bae et Scott Nuttall sont nommés co-directeurs généraux avec effet immédiat.

Henry Kravis et George Roberts, co-fondateurs de la société d’investissement américaine KKR, ont annoncé lundi qu’ils passaient la main à leurs lieutenants, Joe Bae et Scott Nuttall, nommés co-directeurs généraux avec effet immédiat.

Cousins, Henry Kravis, 77 ans, et George Roberts, 78 ans, ont créé KKR en 1976 avec Jerome Kohlberg. Ils «resteront activement impliqués dans le conseil d’administration de KKR en tant que co-présidents exécutifs», précise KKR dans un communiqué.

Tous deux arrivés chez KKR en 1996, Joe Bae, 49 ans, et Scott Nuttall, 48 ans, avaient été nommés co-directeurs des opérations en juillet 2017, devenant ainsi officieusement les prétendants à la direction.

Depuis cette date, l’action KKR a triplé en Bourse et les actifs sous gestion ainsi que les bénéfices distribués ont doublé, souligne le communiqué.

Joe Bae, qui a notamment mené l’expansion de la firme en Asie, et Scott Nuttal, qui a guidé plusieurs initiatives stratégiques de l’entreprise dont l’entrée en Bourse, continueront, comme leurs prédécesseurs, à travailler en paire.

Le troisième co-fondateur de KKR, Jerome Kohlberg, avait pour sa part quitté l’entreprise en 1987 sur fond de désaccord sur la stratégie à suivre. Il est décédé en 2015.

A l’origine société de capital-investissement surtout concentrée sur les Etats-Unis, KKR est devenue une multinationale investissant dans diverses catégories d’actifs, dont les crédits à effet de levier, les infrastructures, l’immobilier, etc.

L’entreprise a aussi des activités sur les marchés, dans les assurances-vie et retraites et des participations dans des sociétés d’investissement spéculatif.

KKR gérait fin juin 429 milliards de dollars d’actifs et employait 1’700 personnes.

Le groupe a aussi annoncé plusieurs changements organisationnels et de gouvernance, dont l’élimination en 2026 d’une catégorie accordant des droits de vote préférentiels à une classe spécifique d’actionnaires.

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