Le dollar se replie suivant les taux obligataires, la livre se stabilise

AWP

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Vers 20h, le billet vert perdait 0,20% face à l’euro à 1,0868 dollar alors que plus tôt en séance l’euro perdait 0,35% face au dollar.

Le dollar se repliait mercredi au cours d’une séance en dents de scie, face à l’euro et aux principales monnaies, dans le sillage d’une brusque détente des taux obligataires américains, tandis que la livre sterling se stabilisait.

Vers 18H00 GMT, le billet vert perdait 0,20% face à l’euro à 1,0868 dollar alors que plus tôt en séance l’euro perdait 0,35% face au dollar, à la suite de la publication d’un indice décevant PMI Flash d’activité de la zone euro.

L’indice est tombé à 47 en août, aggravant la contraction après 48,6 en juillet.

Le dollar quant à lui s’est affaibli peu après la publication de l’indice PMI Flash d’activité pour les Etats-Unis en août qui a également été décevant. L’activité a ralenti et frôle la stagnation à 50,4 points contre 52 en juillet.

«Le dollar a perdu ses gains après les indices PMI plus faibles qu’attendu à tous les niveaux» aux Etats-Unis, a résumé Edward Moya, analyste chez Oanda.

Ce repli suivait celui des taux obligataires. Ceux des bons du Trésor à dix ans glissaient à 4,19% après avoir atteint 4,32% la veille, proches des plus hauts en 16 ans accrochés depuis une semaine.

La livre sterling était encore en baisse face à l’euro mais s’est stabilisée face au dollar. Elle s’échangeait à 1,230 dollar pour une livre (-0,02%) et à 85,37 pence (-0,22%) pour un euro.

Plus tôt, la devise britannique avait dévissé, la publication de l’indice PMI composite Flash renforçant les craintes quant à l’économie du Royaume-Uni et les attentes d’une pause dans le tour de vis monétaire de la Banque d’Angleterre.

L’activité a ralenti au Royaume-Uni en août, l’indice PMI composite flash de S&P Global/CIPS retombant sous la barre des 50 points pour la première fois depuis janvier.

L’indice ressort à 47,9 points, un plus bas depuis janvier 2021, contre 50,8 points en juillet.

Ces données «font craindre une récession à court terme alors que la hausse des taux continue d’avoir des répercussions sur l’économie», expliquent les analystes de Deutsche Bank.

A partir de jeudi, l’attention du marché se portera sur la réunion annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, aux Etats-Unis, où Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine (Fed) et Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), doivent prononcer des discours vendredi. Les cambistes s’emploieront à déceler des indices sur le futur de la politique monétaire des deux institutions.

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