Vers 17h30, le Dollar index prend environ 0,49% à 104,45 points, après plusieurs jours de baisse.
Le dollar remontait face à l’euro mardi, soutenu par la politique monétaire agressive de la Fed qui tire vers le haut le billet vert, un membre de la Banque centrale américaine affirmant même que l’économie des Etats-Unis, si elle ralentit, ne se dirige pas vers une récession.
Vers 15H30 GMT (17H30 à Paris), le Dollar index, qui compare la devise américaine à d’autres grandes monnaies, prenait environ 0,49% à 104,45 points, après plusieurs jours de baisse.
«Les craintes de récession et les attentes selon lesquelles la Fed (Réserve fédérale) ne serait pas en mesure de relever les taux de manière agressive avaient entraîné le billet vert à la baisse», commente Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
L’économie américaine ralentit, mais pas au point de tomber dans la récession, a estimé mardi le président de l’antenne new-yorkaise de la Banque centrale américaine (Fed).
«Je pense que l’économie est forte», a affirmé John Williams sur CNBC. Face à l’inflation qui était en mai encore à un niveau jamais vu en 40 ans, il s’est dit convaincu de la nécessité d’augmenter encore les taux directeurs.
Mi-juin, le Comité monétaire (FOMC) avait surpris les marchés en décidant à la dernière minute un tour de vis monétaire de 75 points de base, une hausse jamais vue depuis presque 28 ans.
L’euro, quant à lui, baissait face au billet vert, le moral des consommateurs allemands étant attendu à son plus bas historique en juillet alors que la guerre en Ukraine a entraîné une flambée des prix dans la première économie européenne.
L’institut GfK prévoit un indice à -27,4 points pour juillet en Allemagne, le chiffre le plus bas depuis le début de la série en 1991, selon ce sondage mensuel publié mardi et réalisé auprès de 2.000 personnes.
La Banque centrale européenne (BCE) ira «aussi loin que nécessaire» pour lutter contre l’inflation «excessivement élevée» et qui devrait le rester «pendant un certain temps encore» en zone euro, a prévenu mardi sa présidente Christine Lagarde.
L’appréciation de l’euro pourrait cependant «commencer à devenir plus difficile», prévient You-Na Park-Heger, analyste chez Commerzbank, «car les craintes d’un affaiblissement de l’économie mondiale sont susceptibles de peser sur le sentiment du marché».
Le yen déclinait mardi, souffrant toujours des importantes divergences entre la Banque du Japon (BoJ), qui préfère conserver une politique monétaire très accommodante quand les autres banques centrales relèvent leurs taux d’intérêts, parfois de façon agressive.
Vers 15H30 GMT, le yen perdait 0,59% face au billet vert à 136,27 yens pour un dollar, se rapprochant d’un plus bas pour la monnaie japonaise depuis la crise financière de 1998 au Japon atteint la semaine dernière.
Du côté des cryptomonnaies, le bitcoin se maintenait au-dessus de la barre des 20.000 dollars pour le cinquième jour consécutif, à 20.654,82 dollars. La reine des cryptomonnaies a cependant perdu près de 55% de sa valeur depuis le début de l’année.