Le dollar en petite hausse après la décision de la Fed

AWP

1 minute de lecture

Vers 21h15, l’euro perdait 0,09% face au billet vert, à 1,1012 dollar. Plus tôt dans la séance, la monnaie unique était tombée à 1,0992 dollar, un niveau plus vu depuis fin novembre.

Le dollar progressait légèrement face à l’euro mercredi après la décision de la Réserve fédérale de maintenir ses taux inchangés, dans un marché toujours inquiet de l’épidémie de coronavirus.

Vers 20H15 GMT (21H15 à Paris), l’euro perdait 0,09% face au billet vert, à 1,1012 dollar. Plus tôt dans la séance, la monnaie unique européenne était tombée à 1,0992 dollar, un niveau plus vu depuis fin novembre.

La Fed a laissé ses taux inchangés à l’issue de sa première réunion monétaire de l’année, malgré la pression de Donald Trump en faveur d’une nouvelle baisse et l’incertitude que fait peser le nouveau coronavirus chinois sur les perspectives de l’économie mondiale.

«Comme prévu, la Fed a laissé son taux directeur dans une fourchette entre 1,50% et 1,75%», note Joseph Manimbo de Western Union, qui juge que la banque centrale américaine se satisfait de rester en retrait au cours des prochains mois.

«La Fed ayant décidé de rester neutre, les perspectives du dollar pourraient encore plus s’éclaircir si des banques centrales étrangères, comme celle d’Angleterre ou du Canada, décidaient d’abaisser leurs taux», ajoute l’expert.

La Banque d’Angleterre doit rendre sa décision jeudi, tandis que la Banque du Canada a conservé ses taux en l’état mercredi dernier mais s’est montrée hésitante sur les décisions à venir.

Une baisse des taux directeurs rend la devise concernée moins rémunératrice et donc moins attractive pour les cambistes munis d’autres devises.

Le dollar effaçait toutefois une partie de ses gains lors de la conférence de presse du patron de la Fed Jerome Powell, qui a notamment évoqué les incertitudes que faisait peser l’épidémie de pneumonie virale sur l’économie mondiale.

Mais les inquiétudes liées à la propagation du virus, qui a déjà fait plus de malades que le Sras en 2002-2003, profitaient dans l’ensemble au billet vert, tout comme aux devises japonaise et helvétique.

«Les valeurs refuges, comme le yen, le dollar et le franc suisse, sont demandées en ces temps d’incertitudes», a remarqué Antje Praefcke, analyste pour Commerzbank.

A lire aussi...