La livre baisse avec les interrogations sur le Brexit

AWP

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Vers 21h, la devise britannique reculait de 0,20% face à l’euro, à 89,08 pence pour un euro.

La livre reculait vendredi face à l’euro, minée par des doutes sur le Brexit, tandis que le dollar était en petite baisse face à la monnaie unique européenne après un rapport sur l’emploi aux Etats-Unis.

Vers 19H00 GMT (21H00 à Paris), la devise britannique reculait de 0,20% face à l’euro, à 89,08 pence pour un euro.

Pour Neil Wilson, analyste chez Markets.com, les investisseurs sont «tracassés par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne», ce qui rend la devise britannique plus volatile.

«Il y a une cacophonie de messages: d’une part, le gouvernement indique qu’il se pliera à la loi, mais d’autre part, il dit vouloir quand même quitter l’UE le 31 octobre si un accord n’est pas trouvé avant cette date», a expliqué M. Wilson.

Un document de justice cité vendredi par un avocat indique que Boris Johnson demandera à Bruxelles un report du Brexit faute d’accord d’ici au 19 octobre, conformément à une loi récente, ce qui contredirait les positions du Premier ministre britannique.

M. Johnson n’a en effet eu de cesse de répéter que le Royaume-Uni quitterait l’UE le 31 octobre, qu’un accord de divorce soit conclu ou non.

De son côté, l’euro était en légère progression face au dollar, à 1,0982 dollar, soit 0,16% de plus que la veille, la devise américaine lâchant un peu de terrain après la publication d’un rapport sur l’emploi aux Etats-Unis.

«Le rapport sur l’emploi a indiqué une situation morose, mais pas autant qu’on aurait pu le craindre», estime Nick Bennenbroek de Wells Fargo.

Les créations d’emplois aux Etats-Unis sont en effet restées solides en septembre et le nombre enregistré en août a été révisé en forte hausse, permettant de faire tomber le taux de chômage à 3,5%, son plus bas niveau depuis décembre 1969, a annoncé vendredi l’administration Trump.

Les 136.000 emplois créés le mois dernier par l’économie américaine sont toutefois inférieurs aux attentes des analystes.

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