Glencore envisage un centre européen de recyclage de métaux

AWP

1 minute de lecture

L’unité, qui produirait des matériaux recyclés pour batteries, devrait atteindre une capacité de traitement de 50’000 à 70’000 tonnes de masse noire par an ou l’équivalent de jusqu’à 36 GWh de batteries lithium-ion.

Glencore et le canadien Li-Cycle Holdings annoncent une étude conjointe visant à développer un centre de recyclage européen de lithium, de nickel et de cobalt, en réutilisant une installation métallurgique italienne du géant zougois des matières premières.

L’unité, qui produirait des matériaux recyclés pour batteries, devrait atteindre une capacité de traitement de 50’000 à 70’000 tonnes de masse noire par an ou l’équivalent de jusqu’à 36 GWh de batteries lithium-ion, selon le communiqué paru mardi.

«Le calendrier accéléré a été rendu possible par la réaffectation du site existant de Glencore à Portovesme» dans le sud de la Sardaigne, qui comprend notamment une usine dévolue au zinc et au plomb. L’étude de faisabilité débutera en milieu d’année et devrait durer un an. Sous réserve d’une décision finale d’investissement, la mise en service du site sur la côte sarde est prévue fin 2026 à début 2027.

Glencore promet de mettre en place «un plan de développement rapide et rentable» grâce à la coentreprise avec Li-Cycle Holdings, spécialiste du recyclage des batteries lithium-ion en Amérique du Nord, dans lequel il a investi 200 millions de dollars il y a tout juste un an.

A lire aussi...