Ciblé par Glencore, Teck renonce à ses projets de scission

AWP

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Malgré un soutien important, plusieurs actionnaires auraient préféré une «approche plus directe de la scission» des activités de métaux et de charbon, explique le CEO du groupe canadien.

Le groupe minier Teck, convoité par le géant des matières premières Glencore, ne va pas poursuivre son projet de scission des activités de métaux et de charbon. La proposition dans ce sens ne sera pas soumise à l’assemblée générale qui se tient ce mercredi, a annoncé Teck en préambule de cette dernière.

Malgré un soutien important, plusieurs actionnaires auraient préféré une «approche plus directe de la scission», explique le directeur général (CEO) de l’entreprise canadienne Jonathan Price, cité dans un communiqué. Teck, qui voulait soumettre à l’assemblée un projet de scission en deux entités - «Teck Metals» et «Elk Valley Resources» - concentrera désormais ses efforts en vue d’une séparation «plus simple et plus directe».

Jusqu’ici, le conseil d’administration avait présenté son propre projet comme une meilleure variante que la reprise par la multinationale zougoise. Il avait rejeté l’offre de Glencore, estimant qu’elle n’était «pas dans le meilleur intérêt des actionnaires».

Glencore avait exprimé son intérêt pour reprendre l’intégralité de Teck dans le cadre d’une opération avoisinant les 23 milliards de dollars US. Son propre projet de fusion-autonomisation prévoit également la création de deux entités - «Coalco» et «Metalco», dont ses actionnaires détiendraient au terme de l’opération 76% de chacune, le reste revenant à leurs homologues canadiens.

Sollicitée mercredi par l’agence AWP, la direction du géant zougois s’est fendue d’un «no comment».

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