Forte réduction du chômage en Suisse au premier trimestre

AWP

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Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a reculé à 4,6% de 5,8%.

Le marché du travail suisse a profité d’une bonne dynamique entre janvier et mars, période pendant laquelle le nombre de personnes actives occupées a augmenté de 1,7% sur un an à 5,1 millions. Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a reculé à 4,6% de 5,8%.

Corrigé des variations saisonnières, la proportion de sans emploi a reculé de 0,3 point de pourcentage, à 4,4%, selon les indications diffusées jeudi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

L’OFS a recensé 228’000 personnes au chômage dans le pays, en recul de 59’000 par rapport au 1er trimestre 2021, selon les critères du BIT. Ceux-ci sont à différencier de la méthode employée par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) car permettent une comparaison internationale du marché du travail helvétique. A titre d’exemple, le taux de chômage établi par le Seco s’élevait à 2,4% à fin mars.

Le chômage des jeunes (BIT), soit les personnes entre 15 à 24 ans, est passé à 7,2%, contre 8,8% il y a un an. Des reculs marqués sont également constatés dans les autres catégories d’âge, notamment chez les seniors (plus de 50 ans). Les statistiques affichent une tendance baissière pour tous les niveaux de formation, chez les Suisses et les étrangers.

L’OFS a constaté un recul de 8000 chômeurs longue durée, pour un total de 95’000. Leur proportion dans les statistiques globales s’est cependant accrue, à 41,6% de 35,8%, précise le communiqué. La durée médiane du chômage est restée stable à 228 jours.

Le nombre d’heures de travail hebdomadaires effectives par personne active a crû de 2,8% sur un an, un niveau supérieur à celui connu avant la pandémie de Covid-19. La catégorie «hébergement et restauration» (+58,8%) est la principale bénéficiaire, suivie de «commerce et réparation» (+8,5%) et «arts, loisirs, ménages privés et autres».

La tendance au télétravail semble repartir après un essoufflement connu l’année dernière. Au premier trimestre, 40,9% des personnes salariées (38,6% au quatrième trimestre 2021) ont effectué du travail à domicile, au moins occasionnellement. Les secteurs de l’information et de la communication, les activités financières ainsi que l’assurance présentent les plus fortes proportion de télétravail.

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