Stabilité du chômage au mois de novembre

AWP

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Le taux de chômage a stagné à 2,5% sur un mois, selon les indications fournies mardi par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).

Le taux de chômage en Suisse est resté stable en novembre, malgré un léger tassement du nombre d’inscrits dans les offices régionaux de placement (ORP). Au terme de la période sous revue, leur nombre s’élevait à 116’244 personnes, soit 489 de moins qu’en octobre.

Le taux de chômage a stagné à 2,5% sur un mois, selon les indications fournies mardi par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco). Apuré des variations saisonnières (CVS), cet indicateur a reculé de 0,2 point de pourcentage, à 2,5% également. Sur un an, le taux de chômage non-CVS a enregistré un recul de 0,8 point.

La situation en novembre s’avère ainsi meilleure que l’escomptaient les économistes interrogés par AWP, qui tablaient - dans leur grande majorité - sur un taux de chômage supérieur à 2,5%, désaisonnalisé ou non.

En octobre 2021, le marché du travail avait déjà retrouvé son niveau d’avant-crise, présentant un taux de chômage de 2,5% identique à celui de février de l’année précédente.

La stabilité a prévalu aussi bien en Suisse romande et au Tessin que dans la partie alémanique du pays, où le taux de chômage est resté respectivement à 3,4% et 2,2% en novembre. Le Seco a constaté de nettes baisses en rythme annuel.

Genève a bénéficié d’un recul sur un mois de 0,2 point, le taux s’étant fixé à 4,4%, tout comme dans le Jura (inchangé). Les deux cantons affichent désormais les statistiques les moins favorables en Suisse. Neuchâtel est resté à 3,6%, tandis que Vaud (3,5%) a profité d’un tassement de 0,1 point pour déclasser son homologue de l’Arc jurassien.

Le Valais et le Tessin accusent une hausse de 0,2% et présentent des taux respectifs de 2,7% et 2,9%. Fribourg demeure le «champion» romand, à 2,6% (stable). La région francophone du Jura bernois a connu une modeste amélioration (-0,1 point à 3,4%).

Les plus grands cantons de Suisse restent sous la moyenne nationale, Zurich et Berne présentant des proportions de sans-emplois respectives de 2,3% (-0,1 point) et 2,0 (stable). Malgré une augmentation de 0,1 point, Appenzell Rhodes-Intérieures conserve le taux le plus bas de Suisse, de 0,6%.

Chômage partiel divisé par plus que deux

Au niveau national, le chômage des jeunes s’est légèrement résorbé (-0,1 point) à 2,0%, alors que le statu quo a prévalu pour les seniors, en témoigne un taux inchangé de 2,7%. Une quasi-égalité est constatée entre hommes (2,6%) et femmes (2,4%). En revanche, la différente reste importante entre taux de chômage chez les Suisses (1,8%) et les étrangers (4,5%).

Le nombre de demandeurs d’emploi a gonflé à 206’349, ce qui représente une hausse de 1,2% sur un mois, précise le Seco, qui a dénombré 50’552 places vacantes (-5,0%) en novembre.

Les statisticiens fédéraux fournissent également les chiffres des réductions des horaires de travail, un mécanisme très utilisé pendant la crise du Covid, pour le mois de septembre. Ces mesures ont affecté 52’555 personnes pendant le mois sous revue, en recul de 12% sur un mois. Le nombre d’entreprises touchées s’élevait à 9028 (-9,8%), pour quelque 2,5 millions d’heures de travail perdues (-12,1%).

Le recours au chômage partiel a considérablement baissé en comparaison annuelle, les statistiques s’en retrouvant divisées par plus que deux par rapport à septembre 2020.

En tout, 2869 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage dans le courant du mois de septembre 2021, affirme le Seco dans son communiqué, se basant sur les chiffres provisoires des caisses de chômage.

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