Le nombre d’inscrits auprès des Offices régionaux de placement (ORP) a reculé de près de 4300 pour s’établir en fin de mois à 117’970 personnes.
Le taux de chômage en Suisse s’est maintenu en février à faible niveau, s’érodant de 0,1 point de pourcentage (pp) à 2,5%. Le nombre d’inscrits auprès des Offices régionaux de placement (ORP) a reculé en un mois de près de 4300 pour s’établir à fin février à 117’970 personnes.
Sur un an, le nombre de chômeurs recensés a fondu de pratiquement 30%, souligne le compte-rendu périodique publié lundi par le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).
L’évolution s’avère conforme aux projections des économistes consultés par AWP, qui articulaient 2,5% ou 2,6%.
Alimenté par la crise sanitaire, le taux de chômage a culminé à 3,7% en janvier 2021, avant d’amorcer un mouvement de normalisation. Il oscille depuis septembre dernier entre 2.5% et 2,6%.
Aussi bien les jeunes de moins de 25 ans que les personnes de 50 ans et plus ont profité de la tendance, s’érodant dans les deux cas de 0,1 pp à respectivement 1,9% et 2,7%. Le nombre de chômeurs de longue durée aussi a reculé de 3,7% pour représenter encore 28’008 personnes.
L’inoccupation demeure bien plus marquée en Suisse romande et au Tessin (3,5%) qu’outre-Sarine (2,2%), malgré une érosion de 0,2 pp côté latin et une stagnation côté alémanique. Seuls deux cantons dans l’espace germanophone parviennent au seuil de 3%: Bâle-Ville (3,3%) et l’Argovie (3,0%).
Le Valais (3,0%) fait figure de moins mauvais élève dans la zone francophone, quand le canton de Genève (4,4%) pointe en dernière position. Le Tessin affiche 3,1%.
Par genre, le taux de chômage des hommes s’est marginalement allégé de 0,1 pp à 2,7%, quand celui des femmes est resté stable à 2,4%.
Si le nombre de chômeurs inscrits se répartit toujours équitablement entre nationaux suisses et étrangers, ces derniers restent proportionnellement près de trois fois plus représentés.
Le nombre de places vacantes recensées par les ORP a bondi de 9414 annonces à 67’826, dont 52’690 étaient soumises à l’obligation de communication.
Le Seco a par ailleurs recensé en décembre une atténuation du recours au chômage partiel, qui concernait alors 42’077 personnes (-6,0% sur un mois). Le nombre d’heures de travail ainsi perdues s’est contracté de 2,1% à 2,24 millions d’unités. En décembre, 2738 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage.