Danske Bank pénalisé par le Covid-19 et des restructurations en 2020

AWP

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Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice net de la banque s’est élevé à 3,8 milliards de couronnes, contre 14,3 milliards de couronnes un an auparavant.

La première banque danoise, Danske Bank, qui peine à rétablir la confiance après un gigantesque scandale de blanchiment, a enregistré un bénéfice net divisé par quatre en 2020, consécutif à l’impact économique de la pandémie de coronavirus.

Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice net de la banque qui opère dans les pays nordiques, en Irlande et au Royaume-Uni, s’est élevé à 3,8 milliards de couronnes (550 millions de francs), contre 14,3 milliards de couronnes un an auparavant.

Outre la pression sur l’économie liée à la pandémie de Covid-19, 2020 a été caractérisée par des niveaux de taux d’intérêt bas et par une augmentation des coûts. Ces derniers sont notamment liés à une mise en conformité avec la législation sur le blanchiment et des investissements pour améliorer la réputation de la banque à l’horizon 2023.

L’institution bancaire est visée par plusieurs enquêtes au Danemark et à l’étranger à cause d’un scandale portant sur le blanchiment présumé, entre 2007 et 2015, d’environ 200 milliards d’euros au travers de sa filiale estonienne. Le groupe finalise la fermeture de ses filiales dans les pays baltes et en Russie avec la vente au mois d’octobre de son portefeuille en Lituanie.

Sur l’ensemble de l’année, le revenu net d’intérêts, c’est-à-dire les recettes générées par les activités exposées aux taux d’intérêt, est resté stable à 21,9 milliards de couronnes.

Danske Bank poursuit sa restructuration avec la suppression effective de 700 emplois sur les 1600 qui doivent être supprimés d’ici un an.

Pour 2021, la banque danoise table sur un bénéfice net de 9 à 11 milliards de couronne.

A l’ouverture de la Bourse de Copenhague, le titre prenait 2,16%.

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