Sur l’ensemble de l’année le bénéfice net de la banque s’est élevé à 14,3 milliards de couronnes (2,0 milliards de francs).
La première banque danoise, Danske Bank, qui peine à rétablir la confiance à la suite d’un gigantesque scandale de blanchiment, a vu son bénéfice net augmenter de 1% en 2019, conformément aux attentes, selon le rapport annuel publié mercredi.
Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice net de la banque qui opère dans les pays nordiques, en Irlande et au Royaume-Uni, s’est élevé à 14,3 milliards de couronnes (1,9 milliard d’euros).
«L’activité clients était à un bon niveau au Danemark, notamment en raison d’une forte activité de renouvellement des prêts hypothécaires. Nous avons également constaté un bon développement de la clientèle et une croissance des prêts sur nos autres marchés principaux», s’est félicité le directeur général de Danske Bank, Chris Vogelzang, dans un communiqué.
Sur l’ensemble de l’année, le secteur des prêts a augmenté de 3%.
Le revenu net d’intérêts, c’est-à-dire les recettes générées par les activités exposées aux taux d’intérêt, a reculé de 7%, à 21,9 milliards de couronnes.
Les défis sont nombreux pour la banque, visée par plusieurs enquêtes au Danemark et à l’étranger à cause d’un scandale portant sur le blanchiment entre 2007 et 2015 d’environ 200 milliards d’euros au travers de sa filiale estonienne.
L’institution bancaire est également dans le viseur du gendarme financier danois à cause d’une affaire de coûts exorbitants supportés par des clients, ce qui l’a obligé à mettre en réserve 4 milliards de couronnes.
«Notre performance financière reste sous pression», a résumé M. Vogelzang, notant que les résultats étaient affectés par «la faiblesse des taux d’intérêt, la pression sur les marges, l’augmentation des dépréciations et la hausse des coûts due principalement aux investissements dans la mise en conformité et la lutte contre le blanchiment d’argent».
Danske Bank, dont le titre a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis 2018, finalise la fermeture de ses filiales dans les pays baltes et en Russie.
En Estonie, l’enquête interne sur les clients non-résidents, notamment russes, devrait être finalisée dans le dernier trimestre 2020.
A la Bourse de Copenhague peu avant 09h30 (08h30 GMT), l’action Danske Bank reculait de 3,22% dans un marché en légère baisse (-0,13%).