Dans la zone euro, l’indicateur atteint 11,2 points, soit 12,2 points de plus par rapport au mois de novembre.
Le moral des investisseurs allemands s’est de nouveau amélioré en décembre, signe d’une embellie de la conjoncture allemande après la publication de certains indicateurs encourageants, selon le baromètre publié mardi par l’institut ZEW.
Cet indicateur particulièrement instable atteint 10,7 points en décembre, soit 12,8 points de plus par rapport au mois de novembre.
Il fait beaucoup mieux que les prévisions des analyses de Factset, qui tablaient sur un ZEW à -0,10 points.
Dans la zone euro, l’indicateur atteint 11,2 points, soit 12,2 points de plus par rapport au mois de novembre.
Cette amélioration se «fonde sur l’espoir que les exportations et la consommation des ménages vont mieux se porter que prévu», indique le président du ZEW Achim Wambach, cité dans un communiqué.
Ce résultat peut s’expliquer par les «dernières données conjoncturelles» qui ont «surpris positivement» les investisseurs, «à l’exception des chiffres de la production industrielle», abonde l’économiste Jeans-Oliver Niklasch, de la banque LBBW.
La composante du baromètre mesurant la situation actuelle de la conjoncture de l’économie allemande atteint -19,4 points, soit 4,8 points de plus qu’en novembre, une timide amélioration qui montre les faiblesses toujours persistantes de l’économie allemande.
L’industrie, moteur traditionnel de la première économie de la zone euro, est en effet fortement perturbée par les tensions commerciales internationales, qui fragilisent ses débouchés à l’export.
La production industrielle allemande a d’ailleurs baissé de 1,7% en octobre par rapport au mois de septembre, selon des chiffres publiés par l’Office fédéral des statistiques Destatis.
Mais l’Allemagne a évité la récession technique au troisième trimestre, grâce à une augmentation de la consommation des ménages et des commandes publiques, ainsi qu’à une croissance du secteur du bâtiment.
Le pays a par ailleurs enregistré en octobre un excédent commercial de 20,6 milliards d’euros, en raison d’une augmentation sur un mois des exportations défiant un contexte international peu porteur.