Les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont très légèrement augmenté de 700’000 barils durant la semaine achevée le 22 avril tandis que les stocks d’essence ont reculé.

Les stocks de brut américains se sont inscrits à 414,4 millions de barils et restent à 16% en-dessous de la moyenne de ces cinq dernières années, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Les analystes s’attendaient à ce qu’ils restent stables.

Ceux d’essence ont diminué de 1,6 million de barils, montrant que la saison des déplacements en voiture a bien commencé. Les acteurs du marché s’attendaient à une légère hausse.

Les réserves de produits distillés (fioul, gazole..) se sont repliées de 1,4 million de barils et se situent à 21% en dessous de la moyenne sur cinq ans.

Les cours du pétrole qui étaient sur la pente descendante avant la publication de ces chiffres, regagnaient un peu du terrain perdu.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en juin lâchait 0,36% à 104,59 dollars vers 15H30 GMT. Le baril de Brent de la mer du Nord, avec échéance en juin, perdait 0,61% à 101,08 dollars.

Si les stocks commerciaux de brut ont peu diminué, les réserves stratégiques ont elles, encore nettement baissé, le gouvernement de Joe Biden continuant de puiser dans ces stocks pour alléger la tension sur les prix du baril.

Ces réserves stratégiques ont reculé de presque 3 millions de barils pour se situer désormais à 553,1 millions de barils.

Depuis début septembre, le gouvernement de Joe Biden puise dans les réserves stratégiques, qui ont fondu de plus de 60 millions de barils en six mois.

Début avril, le président américain a aussi annoncé que les Etats-Unis allaient utiliser plus de 180 millions de barils supplémentaires provenant des réserves stratégiques pour freiner la hausse des cours du brut lors des six prochains mois.

Même si elles restent fortes, les exportations ont un peu diminué à 3,7 millions de barils par jour (mb/j), en repli de plus de 500.000 barils mb/j. Les importations sont quasiment stables à 5,9 mb/j.

Sur le marché intérieur, la demande a progressé, passant de 19 mb/j à 19,8 millions.

La production américaine de brut est restée stable à 11,9 mb/j et l’utilisation des capacités des raffineries s’est inscrite à 90,3%.