Le pétrole en légère hausse, les craintes sur l’offre en brut refont surface

AWP

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Vers 11h10, le Brent prenait 0,34% à 105,00 dollars. Le baril de West Texas Intermediate grappillait quant à lui de 0,25% à 100,85 dollars.

Les prix du pétrole poursuivaient timidement leur hausse mercredi, après avoir bondi de plus de 6% dans les échanges de la veille, l’enlisement de la guerre en Ukraine faisant ressurgir des craintes quand à l’approvisionnement en or noir.

Vers 09h10 GMT (11h10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 0,34% à 105,00 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en mai grappillait quant à lui de 0,25% à 100,85 dollars.

Bien que les deux références du brut aient reculé par rapport à leur sommets pluriannuels atteints début mars, les prix sont toujours en hausse de plus de 35% pour le Brent et 34% pour le WTI depuis le début de l’année.

«Le pétrole repart à la hausse alors que les inquiétudes concernant l’approvisionnement refont surface dans le contexte du conflit incessant en Ukraine (...) et le refus de Moscou de relancer les pourparlers de paix», commente Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Plus d’un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes à Marioupol, la cité portuaire du sud-est de l’Ukraine, assiégée depuis des semaines, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense.

Le président des Etats-Unis Joe Biden a pour la première fois dans la nuit de mardi à mercredi accusé son homologue russe Vladimir Poutine de mener un «génocide» en Ukraine, ce qui «laisse présager un nouveau renforcement des sanctions», selon Mme Streeter.

«Il devient également évident que la libération prévue de 240 millions de barils par les pays membres de l’AIE ne contribuera pas à résoudre le déséquilibre entre l’offre et la demande, ce qui soutient également les prix», ajoute Victoria Scholar, analyste chez Interactive investor.

«Le marché tente de prendre en compte le risque de sanctions occidentales sur le pétrole russe ainsi que l’amélioration des perspectives économiques de la Chine avec la levée des restrictions à Shanghai», explique-t-elle.

Shanghai, capitale économique de la Chine, a allégé lundi les restrictions sanitaires dans certains quartiers à la suite d’un mécontentement croissant face au confinement très strict qui a enfermé chez eux 25 millions d’habitants. De quoi rassurer le marché sur la demande provenant d’un des plus grands pays consommateur de pétrole.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a mercredi toutefois revu en légère baisse la demande mondiale de pétrole en raison des confinements en Chine.

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