Les marchés européens varient en fonction des résultats d’entreprises

AWP

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Paris est hissé par les résultats de Kering et grimpe de 0,71%, tandis que Londres recule de 0,44%, lesté par le repli d’AstraZeneca. Francfort progresse de 0,25% et Milan de 0,28%.

La tendance des indices boursiers est dictée par les résultats d’entreprises jeudi, tandis que les taux d’intérêt obligataires se tendent légèrement.

En Europe, Paris a été tirée par les résultats de Kering et a gagné 0,71%, tandis que Londres a perdu 0,44%, lestée par le repli d’AstraZeneca. Francfort a progressé de 0,25% et Milan de 0,28%.

Les indices de Wall Street évoluent en ordre dispersé vers 16H55 GMT: le Dow Jones cédait 0,26% et le S&P 500 0,05%, mais le Nasdaq grappillait 0,30%.

Sur le marché obligataire, après être restés stables en début de séance, les taux d’intérêt des dettes souveraines se tendent légèrement. Celui de l’emprunt des Etats-Unis à dix ans montait à 4,16% vers 16H55 GMT, contre 4,12% mercredi.

Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis ont reculé de 9000, à 218’000, montrant que le marché du travail américain est encore «très vif» et «reflète une économie qui ne ressent pas le stress d’une forte baisse de la demande», a analysé Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com.

Un marché du travail qui ralentit «permettrait à la Réserve fédérale américaine de baisser ses taux», souligne Eymane Cherfa, analyste de Myria AM.

Les investisseurs surveillent aussi les déclarations de banquiers centraux.

Philip Lane, chef économiste de la Banque centrale européenne a estimé jeudi que la vigueur de la reprise économique, l’incertitude géopolitique, les politiques budgétaires et l’évolution des salaires pourraient influer négativement sur l’inflation, invitant la BCE à la prudence quant aux décisions à prendre sur les taux d’intérêt.

Du côté des résultats d’entreprises, les publications s’intensifient et sont contrastées selon Eymane Cherfa.

«Le ratio de résultats qui surpassent les attentes des analystes est décevant, et on a eu des révisions à la baisse des bénéfices à venir», observe-t-il, ajoutant que «cela contraste avec la performance record des marchés financiers». Le S&P 500 évolue tout proche de la barre des 5000 points qu’il n’a encore jamais dépassée.

Arm, Disney et Adyen applaudis

Le champion des microprocesseurs Arm s’envolait de plus de 55% à New York après l’annonce de prévisions de résultats au-delà des attentes du marché.

Disney (+11,87%) a ravi le marché avec un bénéfice net trimestriel de 2,15 milliards de dollars, supérieur aux attentes, des pertes réduites dans le streaming et l’annonce d’une prise de participation chez Epic Games, l’éditeur de Fortnite.

Le titre du spécialiste des paiements Adyen a décollé de 21,34% à Amsterdam, après la publication de résultats montrant une croissance au-delà des prévisions des analystes.

Les résultats de Kering (+4,91%), Unibail-Rodamco-Westfield (+4,75%), ArcelorMittal (+4,88%), Unilever (+3,15%) et British American Tobacco (+7,12%) ont aussi été bien accueillis.

Maersk pris dans une tempête

Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé jeudi un bénéfice net divisé par plus de 7 en 2023, après un exercice 2022 exceptionnel, dans un secteur en «surcapacité croissante». Son titre a été sévèrement sanctionné, chutant de 14,69% à Copenhague.

A Londres, AstraZeneca grippé

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a dévoilé un bénéfice net presque doublé, à 6 milliards de dollars, mais les investisseurs espéraient mieux et le titre a dévissé de 6,36%.

La Börse et l’argent du beurre

Le chiffre d’affaires de l’opérateur boursier Deutshce Börse (+0,94%) a grimpé de 17% en 2023 grâce à l’augmentation des revenus d’intérêts et le rachat du spécialiste danois des logiciels financiers Simcorp.

Egalement à Francfort, Siemens a gagné 0,96%, après des résultats qui n’ont pas convaincu.

Du côté du pétrole et des devises

Les prix du brut progressent nettement vers 16H55 GMT, soutenus par le risque géopolitique au Moyen-Orient après que le Premier ministre israélien a écarté l’idée d’une pause dans les combats.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, prenait 1,88% à 80,70 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars, gagnait 1,64% à 75,07 dollars.

Sur le marché des changes, l’euro était stable (-0,05%) par rapport au dollar, à 1,0767 dollar pour un euro.

Le bitcoin bondissait de 1,97% à 45’058 dollars.

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