Après une nette hausse initiale, Paris a finalement pris 0,45%, Francfort 0,50%, Londres 0,31% et Milan 0,92%. A Zurich, le SMI a progressé de 0,36%.
Les bourses européennes ont terminé en légère hausse vendredi, sans parvenir à combler leurs pertes de la semaine, et Wall Street reste morose face au risque de défaut de paiement et à la baisse du moral des consommateurs.
Après une ouverture en hausse, la Bourse de New York a changé de couleur: le Dow Jones perdait 0,25% vers 15H40 GMT, le S&P 500 0,32% et le Nasdaq 0,46%.
En Europe, après une nette hausse initiale, Paris a finalement gagné 0,45%, Francfort 0,50%, Londres 0,31% et Milan 0,92%. Sur la semaine, les trois premiers indices sont en baisse autour de 0,3% et la place italienne est stable. En Suisse, le SMI a pris vendredi 0,36%.
«Les craintes sur un ralentissement de la demande pèsent sur le sentiment des marchés de manière général», estime Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
Une réunion prévue vendredi entre Joe Biden et le président républicain de la Chambre des représentants Kevin McCarthy, et d’autres dirigeants parlementaires, a été repoussée à la semaine prochaine.
Ce report est «positif», a assuré une source proche des discussions, «les équipes poursuivent leurs réunions et ce n’était pas le bon moment d’impliquer les dirigeants» au plus haut niveau, une information qui ravit les investisseurs.
Le temps presse: les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès début juin, si aucun accord n’est trouvé entre démocrates et républicains pour relever le plafond de la dette, a indiqué vendredi le service du budget du Congrès (CBO).
Du côté des statistiques économiques, le produit intérieur brut (PIB) britannique a légèrement progressé, de 0,1%, au premier trimestre, écartant les craintes de récession qui pesaient en début d’année.
La confiance des consommateurs a toutefois plongé en mai aux Etats-Unis, plombée par des inquiétudes croissantes quant à la santé de l’économie mais aussi par le débat sur le plafond de la dette et un potentiel défaut de paiement du pays.
Le géant suisse du luxe Richemont, propriétaire de la maison de joaillerie Cartier, a publié des ventes annuelles record, en hausse de 19%, à plus de 19,9 milliards d’euros, plus que prévu par les analystes, sur fond de reprise en Asie sur les trois derniers mois de l’exercice.
Son action a pris de 3,58% à Zurich, et a atteint un record en début de séance.
Le premier assureur européen Allianz (-0,31%) a fait état vendredi d’un bénéfice net part du groupe de 2,03 milliards d’euros au premier trimestre, multiplié par quatre sur un an, grâce à une hausse des prix dans l’assurance-dommages, et confirmé ses objectifs annuels. En France, l’assureur Scor a gagné 9,43% après ses résultats.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des dettes des Etats européens progressaient vers 15H35 GMT, après avoir nettement régressé durant la semaine.
Les prix du pétrole montaient légèrement. Le baril de WTI américain, avec échéance en juin, gagnait 0,26% à 71,06 dollars et celui de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet 0,20% à 75,13 dollars.
L’euro perdait 0,50% face au dollar à 1,0861 dollar, en nette baisse sur la semaine.
Le bitcoin perdait 2,45% à 26.350 dollars, son plus bas depuis deux mois.