Les marchés européens divisés en attendant la Fed

AWP

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Les bourses de Francfort (+0,48%) et Paris (+0,34%) ont fini en petite hausse tandis que Londres a cédé 0,22%. A Zurich, le SMI a cédé 0,38%.

Les bourses européennes ont fini sans tendance marquée lundi tandis que Wall Street se montre plus positive en attendant plusieurs statistiques déterminantes cette semaine ainsi que des prises de parole du président de la banque centrale américaine.

«Le début de semaine a été positif pour les marchés en Europe à l’exception notable de l’indice FTSE 100, qui a été traîné vers le bas par les valeurs liées aux matières premières après que la Chine a fixé à 5%» environ son objectif de «croissance de son produit intérieur brut pour cette année (...)», commente Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

Les bourses de Francfort (+0,48%) et Paris (+0,34%) ont fini en petite hausse tandis que Londres a cédé 0,22%. A Zurich, le SMI a cédé 0,38%.

Au même moment à Wall Street, le Dow Jones gagnait 0,30%, l’indice Nasdaq prenait 0,97% et l’indice élargi S&P 500 montait de 0,59%.

La Chine a dévoilé dimanche un objectif prudent de croissance pour 2023, d’»environ 5%», l’un des les plus faibles depuis des décennies.

«Même si le chiffre semble plutôt modeste à première vue, une croissance économique de 5% cette année en Chine, aux prises avec les conséquences des blocages liés au Covid-19 et (avec) des turbulences sur le marché immobilier, est au moins une lueur d’espoir que la locomotive de l’économie mondiale reprend de la vitesse», note Konstantin Oldenburger, chez CMC Markets.

Sur le marché du pétrole, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai grappillait 0,05%, à 85,88 dollars, vers 16H55 GMT et celui de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en avril, prenait 0,25%, à 79,88 dollars.

Cette semaine, les investisseurs prêteront une grande attention aux auditions, mardi et mercredi, du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, devant le Sénat et la Chambre des représentants américains.

Malgré des chiffres d’inflation plus élevés que prévu et un marché de l’emploi solide aux Etats-Unis, les investisseurs espèrent que la Fed va cesser de relever ses taux directeurs dans les prochains mois.

La prochaine réunion du comité de politique monétaire est prévue pour les 21 et 22 mars et, d’ici là, de nouvelles statistiques sur le marché de l’emploi américain seront publiées vendredi.

Lundi, le chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE), Philip Lane, a réaffirmé que des hausses de taux supplémentaires, après celle prévue en mars, seront nécessaires et a indiqué que «le calibrage exact (des hausses, NDLR) au-delà de mars devrait refléter les informations contenues dans les prochaines projections macroéconomiques».

Le marché de la dette connaissait une sorte d’accalmie après que les rendements obligataires ont franchi des paliers la semaine dernière sans pour autant empêcher les actions de progresser.

Les minières sous terre

Les valeurs liées aux ressources de base ont fait grise mine lundi «après que la Chine a publié un objectif de croissance modeste de 5% pour son économie cette année», explique Victoria Scholar, analyste à Interactive Investor.

Les titres du secteur avaient bondi la semaine passée en raison de statistiques économiques plus élevées qu’attendu en Chine.

Anglo American perdait 3,65% dans les derniers échanges, Antofagasta 1,53% et Rio Tinto 2,80% à Londres. A Paris, ArcelorMittal (-1,46%) a fait partie des plus fortes baisses du CAC 40 et Eramet a chuté de 5,27%.

Du côté des devises

Sur le marché des changes, l’euro avançait de 0,52%, à 1,0691 dollar pour un euro à 17H10 GMT.

Le franc suisse, considéré comme une valeur refuge, prenait 0,52% face au dollar, à 1,0739 dollar.

Le bitcoin montait de 0,10%, à 22.508 dollars.

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