Les marchés européens commencent le second semestre du bon pied

AWP

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Paris a gagné (+0,71%), Francfort (+0,47%), Londres (+1,25%) et Milan (+0,73%). A Zurich, le SMI a gagné 0,29%. 

Les bourses européennes ont conclu jeudi la première séance du deuxième semestre dans le vert, portées par le secteur de l’énergie, tandis que Wall Street évoluait en ordre dispersé, déclinante sur la partie technologique.

L’Europe a bien rebondi après avoir déchanté la dernière séance du semestre la veille : Paris a gagné (+0,71%), Francfort (+0,47%), Londres (+1,25%) et Milan (+0,73%). A Zurich, le SMI a gagné 0,29%. 

Le CAC 40 a signé sa meilleure performance de premier semestre (+17,23%) depuis 1998 tandis que le Dax a lui aussi clos un premier semestre brillant en bourse (+13%).

Wall Street évoluait en ordre dispersé comme à l’ouverture: le Dow Jones progressait de 0,22%, le S&P 500 de 0,31% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, lâchait 0,28%.

Eléments moteurs des indices européens, «la nouvelle forte hausse du pétrole qui entraîne tout le secteur de l’énergie» et le redressement des valeurs bancaires, observe Daniel Larrouturou, gérant chez Dôm Finance, interrogé par l’AFP.

Les statistiques du jour ont favorisé l’optimisme quant à la reprise de part et d’autre de l’Atlantique. Que ce soit la baisse plus forte que prévu des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, tombées à leur plus bas niveau depuis le début de la pandémie ou encore l’activité soutenue du secteur manufacturier en juin.

Vendredi, le ministère du Travail publiera le taux de chômage et le nombre de créations d’emplois enregistrées en juin. Les analystes tablent sur une légère baisse du taux de chômage à 5,7% contre 5,8% en mai.

Ils projettent 680.000 créations d’emplois contre 559.000 le mois précédent.

Le président Joe Biden a prévu de commenter les chiffres alors que le retour au plein emploi est l’une des priorités de son gouvernement.

Autre enjeu de la séance, le sommet de l’Opep+ dont l’objectif est de fixer les niveaux de production pour le mois d’août, voire au-delà, et d’éviter une surchauffe des prix. Ils sont attendus en légère hausse, de l’ordre de 500.000 barils quotidiens.

Sur le plan sanitaire, «des nouvelles négatives concernant le variant Delta pourraient engendrer une certaine volatilité à court terme, mais ne devraient pas faire dérailler les marchés», selon Marco Willner, directeur de la stratégie d’investissement chez NN Investment Partners.

Après la clôture européenne, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a annoncé que 130 pays étaient parvenus à un accord sur une réforme de la taxation des multinationales, prévoyant notamment la mise en place d’un impôt minimum sur les bénéfices «d’au moins 15%». 

Pétrole et pétrolières en hausse avant l’Opep+ 

Les prix du pétrole accéléraient jeudi, le WTI franchissant 75 dollars pour la première fois en plus de deux ans et demi, anticipant l’annonce d’une augmentation de la production de pétrole par les membres de l’Opep+ à l’issue de leur réunion.

Vers 16H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 75,69 dollars à Londres, en hausse de 1,43% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril de WTI pour août avançait de 2%, à 74,93 dollars.

Parmi les groupes du secteur, BP (+2,73% à 323,60 pence) et Royal Dutch Shell (+2,60% à 1.435,40 pence) . A Paris, géant TotalEnergies a avancé de 1,59% à 38,76 euros. TechnipFMC a bondi de 4,36% à 7,89 euros, comme CGG (+4,77% à 0,79 euro) et Vallourec (+8,25% à 8,27 euros).

Les bancaires se redressent 

Les titres bancaires ont repris du poil de la bête après avoir souffert ces dernières séances. A Paris, Société Générale a repris 3,38% à 25,70 euros, BNP Paribas s’est apprécié de 1,15% à 53,48 euros et Crédit Agricole de 1,47% à 11,99 euros.

A Londres, Standard Chartered a progressé de 1,43% à 467,60 pence et Lloyds de 1,99% à 47,62 pence.

Augmentation de capital de Nordex 

Le fabricant d’éoliennes Nordex envisage une augmentation de capital pour améliorer sa trésorerie et pour financer sa croissance future. La société prévoit d’émettre un total de près de 42,7 millions d’actions nouvelles pour 13,70 euros chacune. L’action a baissé de plus de 10% à 17,95 euros.

Du côté des devises et du bitcoin 

Vers 16H30 GMT, l’euro était stable (-0,05%) par rapport au billet vert, à 1,1850 dollar.

Le bitcoin reculait de 3,10% pour s’établir autour de 33.406 dollars.

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