Le pétrole grimpe après un assouplissement du confinement en Chine

AWP

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Vers 11h20, le Brent prenait 3,38% à 101,81 dollars. Le baril de West Texas Intermediate grimpait quant à lui de 3,31% à 97,43 dollars.

Les prix du pétrole se reprenaient mardi, galvanisés par l’allègement des restrictions sanitaires à Shanghai, ce qui rassure le marché sur le maintien de la demande d’autant que l’Opep a prévenu qu’elle ne serait pas en mesure de compenser l’offre de brut russe.

Vers 09h20 GMT (11h20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin prenait 3,38% à 101,81 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en mai grimpait quant à lui de 3,31% à 97,43 dollars.

«Les prix du pétrole remontent (...) après que la Chine a assoupli certaines de ses restrictions Covid-19 à Shanghai, atténuant la nervosité des investisseurs quant à l’éventualité d’un ralentissement de la demande de la deuxième économie mondiale», commente Victoria Scholar, analyste chez Interactive investor.

Shanghai a en effet allégé lundi les restrictions dans certains quartiers à la suite d’un mécontentement croissant face au confinement très strict qui a enfermé chez eux 25 millions d’habitants.

Ce confinement a causé des pénuries alimentaires et contraint des milliers de personnes à l’isolement dans des centres spécialisés.

«Je pense que le marché a rebondi de manière beaucoup trop optimiste sur ce point», estime cependant Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.

«Ce changement de politique est dû à des pénuries de nourriture dans des zones de grande envergure et au manque de coursiers pour livrer la nourriture, (...) il ne s’agit en aucun cas d’un revirement de politique de zéro Covid», affirme-t-il.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammed Barkindo, a prévenu l’Union européenne lundi que les 7 millions de barils par jour d’exportations russes qui seraient perdus en raison des sanctions ne pourraient pas être intégralement remplacés, rapporte la presse financière.

De quoi maintenir les craintes quant à l’approvisionnement en or noir sur un marché déjà tendu.

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