Depuis la fin octobre, une combinaison de facteurs a favorisé un rebond notable des principaux indices boursiers, y compris le CAC 40 qui a atteint un sommet de trois mois. Cette dynamique positive a été initiée par l’annonce du Quarterly Refunding Announcement (QRA) du Trésor américain, puis par les attentes croissantes d'un pivot de la part de la Fed et de la BCE.

Le CAC 40 s'approche désormais d'une zone de résistance cruciale située aux alentours de 7400 points. Cette barrière n'est pas seulement symbolique mais représente également un seuil technique important, coïncidant avec la ligne de tendance baissière qui passe par les sommets du printemps et de l’été. À ce stade, le couple risque/rendement penche techniquement en faveur des vendeurs, surtout après une ascension aussi rapide du CAC 40. Les opérateurs pourraient profiter de cette zone de prix pour sécuriser des profits à court terme, en anticipation des prochaines réunions monétaires de la Fed et de la BCE.

Analyse technique du cours du CAC 40

Dans l'attente de ces réunions potentiellement cruciales, les yeux des investisseurs seront rivés sur les données macroéconomiques fraîches de novembre, notamment le rapport officiel sur l'emploi aux États-Unis, prévu pour vendredi, et les données sur l'inflation IPC américaine attendues mardi prochain. Ces publications offriront des indices importants sur l’économie américaine et pourraient donc influencer les décisions de la Fed.

Si le CAC 40 parvient à franchir la ligne de tendance baissière, cela pourrait signaler une poursuite du mouvement haussier, avec un objectif potentiel aux plus hauts de l'année aux environs de 7600 points. Cependant, il est important de noter que les indicateurs de momentum et de participation sont actuellement à des niveaux extrêmes. Le RSI journalier du CAC 40 est à 69%, les proportions d’actions du Russell 3000 évoluant au-dessus de leurs moyennes à 20 et 50 séances sont de 79 et 75% respectivement et le ratio Put/Call flirte avec ses plus bas niveaux de l’année. Ainsi, une continuation de la tendance haussière pourrait nécessiter un catalyseur supplémentaire, tel qu'une orientation plus accommodante de la part des banquiers centraux.