USA: forte baisse des ventes de maisons neuves en mai (-5,9%)

AWP

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Le nombre de biens disponibles, en hausse, signale une détente potentielle du marché.

Les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis ont fortement reculé en mai et ce plus qu’attendu, mais le nombre de biens disponibles est en hausse, signe d’une détente potentielle du marché, a annoncé mercredi le département du Commerce.

En mai, 769’000 maisons neuves ont été vendues en rythme annuel (ventes pour l’ensemble de l’année si ce rythme se maintenait), ce qui représente une baisse de 5,9% par rapport aux ventes enregistrées en avril dont les données ont été révisées en baisse. C’est moins qu’attendu par les analystes qui tablaient sur 873’000 ventes.

Le marché immobilier a beaucoup souffert ces derniers mois du manque de biens disponibles qui a créé une forte pression sur les prix, que ce soit dans l’immobilier ancien ou neuf.

La pandémie, qui avait eu pour conséquence de généraliser le télétravail, avait poussé de nombreux Américains à chercher un bien immobilier plus grand.

Mais alors que la campagne de vaccination bat son plein et que les employeurs multiplient les appels pour un retour au moins partiel au bureau, la demande semble ralentir.

«La demande dans les banlieues a chuté alors que la peur de Covid s’est estompée», a ainsi commenté Ian Shepherdson, chef économiste chez Pantheon macroeconomics dans une note. «Les stocks (de biens disponibles) restent faibles mais augmentent rapidement», a-t-il ajouté.

En avril, les ventes de maisons neuves avaient déjà baissé.

Pour autant, comparé à mai 2020, les ventes de maisons neuves augmentent de 9,2%.

A la fin du mois de mai, le nombre de maisons disponibles à la vente s’élevait à 330’000, représentant 5,1 mois au rythme actuel de ventes, contre 4,4 mois à fin avril et contre 3,6 mois en janvier.

«Les prix continuent d’augmenter rapidement, en particulier sur une base annuelle (...) mais nous nous attendons à des augmentations beaucoup plus lentes au cours du second semestre», a également souligné M. Shepherdson.

«La phase exponentielle de la reprise immobilière fut brève et frénétique mais est maintenant terminée».

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