UBS va créer un centre R&D de cybersécurité en Israël

AWP

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Le site démarrera avec une centaine de collaborateurs et oeuvrera au développement de nouveaux instruments et applications pour la banque d’investissement et la gestion de fortune.

Le groupe bancaire UBS a l’intention d’établir en Israël un centre de recherche et développement (R&D) spécialisé dans la cybersécurité. Ce dernier, qui emploiera dans un premier temps jusqu’à une centaine de collaborateurs, oeuvrera au développement de nouveaux instruments et applications pour la banque d’investissement et la gestion de fortune.

Sollicitée mercredi par AWP, la direction du numéro un bancaire helvétique a confirmé la création d’un centre en Israël, mais n’a pas souhaité fournir plus de détails, notamment quant au montant de l’investissement et au calendrier de mise en service du site.

Ces dernières années, les pirates informatiques ont utilisé l’intelligence artificielle pour contourner les mécanismes de défense et atteindre leurs cibles, ce qui constitue une des principales préoccupations des institutions financières.

«Nous sommes préoccupés par les fuites d’informations potentielles et investissons donc beaucoup dans le domaine cyber», a déclaré Gerry Livnat, directeur général de la filiale israélienne d’UBS Wealth Management, à l’occasion d’une conférence spécialisée qui s’est tenue la semaine dernière à Tel-Aviv, soulignant la position d’Israël comme vivier de compétences en matière cybersécurité.

La division Wealth Managment d’UBS gère des actifs à hauteur de 3’200 milliards de dollars à travers le monde. «Lorsque nous examinons des portefeuilles d’investissement, nous voulons découvrir les futures tendances et savoir comment nous pouvons nous y participer et en tirer profit», a expliqué M. Livnat.

Revenant sur la tendance actuelle des investissements dits «durables», le responsable a signalé qu’à l’échelle du groupe, les actifs sous gestion labellisés ESG (environnement, social et gouvernance) se montent déjà à 207 milliards de dollars.

«Cette réflexion a commencé chez nous il y a dix ans, mais il était alors trop tôt pour la transformer en actions significatives», a-t-il conclu, assurant que la situation a changé et qu’aujourd’hui «tout le monde comprend que cet investissement est nécessaire de toute urgence».

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