Le président d’UBS se veut rassurant sur la taille du bilan

AWP

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Colm Kelleher déclare que le bilan de la banque reste «léger en actifs». Il repose sur la génération de commissions issue des activités de gestion de fortune, souligne-t-il.

Sujet d’inquiétudes depuis l’annonce de la reprise forcée de Credit Suisse par UBS, le bilan du numéro un bancaire helvétique reste «léger en actifs», a relevé mercredi devant la presse Colm Kelleher, le président du conseil d’administration de l’établissement. Il repose sur la génération de commissions issue des activités de gestion de fortune, a-t-il insisté.

Accompagné de l’actuel directeur général d’UBS, Ralph Hamers et de son successeur Sergio Ermotti, l’Irlandais s’est ainsi voulu rassurant à l’heure où la taille du bilan de la nouvelle UBS, née de l’absorption de Credit Suisse, pourrait représenter deux fois le produit intérieur brut de la Suisse et le défi qu’il représente en matière de contrôle du futur géant. Comme déjà relevé dans la présentation consécutive à l’annonce du mariage forcé des deux plus grandes banques helvétiques le 19 mars dernier, UBS ambitionne avoir réduit au moment de la réunion effective des deux entités les actifs à risques de 33% à 25%.

Les dirigeants ont aussi relativisé l’empreinte du futur géant sur le marché helvétique. «Notre position ne devrait pas être si dominante», a dit Ralph Hamers. Qu’il s’agisse de banque de détail ou d’hypothèques, il existe un acteur plus grand, soit Raiffeisen, soit les banques cantonales considérées collectivement, a expliqué le Néerlandais. Seules les activités liées aux entreprises font exception.

«Une UBS solide représente un élément de la solution et non le problème», a pour sa part ajouté Sergio Ermotti. Le système bancaire suisse a besoin non seulement d’une UBS forte, mais aussi d’une Raiffeisen, de banques cantonales et d’établissements privés tout autant solides, a-t-il déclaré. Selon le Tessinois, le véritable problème n’est pas qu’un institut soit trop grand pour faire faillite «(too big to fail), mais trop petit pour survivre».

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