Credit Suisse: sept réclamations en lien avec Greensill

AWP

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La division de gestion d’actifs est en train de fournir des documents supplémentaires en vue de dédommagement auprès des assurances.

Fin janvier, Credit Suisse Asset Management a déposé sept demandes de dédommagement auprès des assurances dans l’affaire des fonds en liquidation Greensill (Supply Chain Finance Funds).

«Nous sommes actuellement en train de répondre et de fournir des documents supplémentaires», selon le point de situation de la banque aux deux voiles paru lundi, expliquant que les réclamations n’ont été ni refusées ni acceptées. Sa division de gestion d’actifs est exposée à hauteur de 1,2 milliard de dollars sur deux fonds, Credit Suisse (Lux) Supply Chain Finance Fund et Credit Suisse Nova (Lux) Supply Chain Finance High Income Fund.

Au 31 janvier, les liquidités déjà distribuées et celles restant dans les fonds étaient équivalentes à 7,3 milliards de dollars (6,8 milliards de francs). Cette somme correspond à 73% des actifs sous gestion au moment de leur suspension. Environ 145 millions de dollars ont été provisionnés pour les coûts de recouvrement.

En décembre, 6,7 milliards de dollars avaient été remboursés aux investisseurs.

Conflit juridique aux USA bouclé contre un versement de 81 millions
Credit Suisse a mis un terme à un conflit juridique aux Etats-Unis en versant 81 millions de dollars aux plaignants. L’affaire portait sur une manipulation sur le marché des emprunts d’actions.
Credit Suisse s’est ainsi libéré de six plaignants, menés par Iowa Public Employees Retirement System et d’autres caisses de retraite, selon une dépêche de l’agence de presse Reuters du week-end, qui se base sur les informations du cabinet d’avocats Cohen Milstein Sellers & Toll PLLC.
«Ce premier accord de règlement comporte un paiement en liquide de 81 millions de dollars ainsi que l’engagement de Credit Suisse, de travailler à une négociation définitive de leurs cas avec les plaignants restants», a souligné le cabinet.
Les plaignants ont reproché à des unités de Credit Suisse, Goldman Sachs, JPMorgan Chase et de trois autres banques, de s’être associées en 2009 pour maintenir le marché des emprunts d’actions «à l’âge de pierre» en boycottant les plate-formes de start-up comme AQS ou Data Explorers afin que les investisseurs continuent de payer des frais démesurés.
Si Credit Suisse est «toujours d’avis que le cas des plaignants ne peut pas être considéré comme une plainte collective» et juge les exigences «injustifiées», la banque se réjouit malgré tout d’avoir «réglé le conflit».

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