Sommet pour un nouveau pacte financier mondial: Alain Berset se rendra à Paris

AWP

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Une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront jeudi et vendredi pour discuter de la manière de rendre le système financier international davantage durable et social.

Le président de la Confédération Alain Berset représentera la Suisse au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris. Une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront jeudi et vendredi pour discuter de la manière de rendre le système financier international davantage durable et social.

Le monde est confronté aux plus grands défis de ces dernières décennies, soulignent les organisateurs, écrit mardi le Département fédéral de l’intérieur (DFI). Selon eux, la pandémie de COVID-19 n’a pas seulement freiné le recul de la pauvreté déjà observé, elle a même creusé davantage les inégalités et les fractures mondiales.

Afin d’atteindre les objectifs de développement durable de l’Agenda 2030, la neutralité carbone ainsi que la protection de la biodiversité, la communauté internationale doit faire preuve de solidarité et d’ambition.

L’objectif des prochains mois est de remodeler l’architecture du financement du développement et de l’action climatique afin de renforcer le système financier international et de le rendre plus efficace.

Le sommet de Paris doit préparer le terrain pour prendre des décisions lors de toute une cascade de rencontres internationales de haut niveau.

Fixer un prix du CO2

Il est essentiel qu’à l’avenir, les flux financiers mondiaux soient respectueux du climat, poursuit le communiqué du DFI. Pour financer la transition vers un mode de vie et une économie à faible émission de carbone, la Suisse estime qu’il faut entre autres fixer un prix mondial approprié du CO2 et établir une coopération plus étroite entre les Etats et le secteur privé.

Il faut aussi plus de transparence en matière de risques et d’impacts climatiques, en particulier dans le secteur financier, et des indicateurs comparables au niveau international permettant d’évaluer correctement les objectifs et les mesures des entreprises.

La Suisse attache également de l’importance à ce que les institutions financières internationales apportent leur contribution à la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Il faudrait que les banques multilatérales de développement se coordonnent mieux à cet effet.

Enfin, la Suisse s’engage à ce que les mécanismes de décision et de financement existants au sein des organisations compétentes ne soient pas remis en question ou dupliqués.

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