Les Bourses chinoises grimpent, suspendues aux discussions avec les USA

AWP

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Le Hang Seng a clôturé sur une hausse de 0,56%. Shanghai a nettement rebondi, gagnant 0,85%, tandis que Shenzhen s’est apprécié de 0,90%.

Les Bourses de Hong Kong et Shanghai ont affiché une solide progression mercredi dans la foulée de Wall Street, malgré une nervosité persistante au sujet de l’économie mondiale, les investisseurs tournant leur attention vers la reprise jeudi à Pékin des négociations commerciales avec les Etats-Unis.

A la Bourse de Hong Kong, l’indice Hang Seng a clôturé sur une hausse de 0,56% à 28.728,25 points.

En Chine continentale, l’indice composite de la place de Shanghai a nettement rebondi, gagnant 0,85% à 3.022,72 points, tandis que l’indice de référence de la Bourse de Shenzhen, deuxième place du pays, s’est apprécié de 0,90% à 1.654,69 points.

Les échanges restaient cependant fébriles sur les marchés asiatiques, après des indicateurs médiocres aux Etats-Unis, dont une chute des mises en chantier de logement, tandis que l’incertitutde subsiste sur le Brexit.

Les inquiétudes sur la solidité de la conjoncture en Chine ont par ailleurs été avivées par l’annonce mercredi d’une nouvelle dégringolade des bénéfices des groupes industriels en janvier et février, leur pire chute en glissement annuel depuis une décennie.

Pour autant, les marchés chinois sont parvenus à rester en hausse, aidés par le rebond de Wall Street mardi et la reprise --attendue jeudi-- des pourparlers entre Pékin et Washington pour tenter de mettre fin à leur guerre commerciale.

L’inversion des courbes de taux américains, qui avait affolé les investisseurs vendredi, «a été remisée aux oubliettes (...) et les revirements des marchés suggèrent qu’ils réagissent aux indicateurs au jour le jour, en attendant des développements sur la seule chose qui compte: les discussions sino-américaines», insiste Jeffrey Halley, du courtier Oanda.

Le président Donald Trump «a besoin d’un accord à tout prix» avec la Chine, car «il ne voudra pas se représenter à sa ré-élection en 2020 sans avoir rien obtenu», commente Clark Packard, du groupe de réflexion R Street Institute.

A Hong Kong, les groupes pétroliers étatiques CNOOC (+3,91% à 14,36 dollars hongkongais) et PetroChina (+0,59% à 5,11 dollars) ont profité de l’annonce de la Russie, troisième producteur mondial, de nouvelles réductions de son offre ce mois.

Le mastodonte de l’internet Tencent a grimpé de 0,91% à 354,60 dollars, et l’assureur AIA de 0,93% à 76,35 dollars.

La compagnie aérienne Cathay Pacific a en revanche cédé 2,49% à 13,34 dollars, après l’annonce du rachat de l’unique compagnie low-cost HK Express.

En Chine continentale, les Bourses reprenaient leur souffle après deux séances de repli: «Ce sursaut était attendu après des baisses beaucoup trop fortes en début de semaine», soulignait Qian Qimin, analyste du courtier Shenwan Hongyuan.

Les promoteurs immobiliers Greenland Holdings (+0,82% à 7,34 yuans) et Vanke (+2,33% à 28,95 yuans) ont été à la fête.

Le géant des spiritueux Kweichow Moutai a gagné 2,01% à 788,50 yuans, son concurrent Luzhou Laojiao prenant 4,02% à 61,54 yuans.

En revanche, les constructeurs automobiles ont souffert après l’annonce tard mardi d’une réduction des subventions accordées pour l’achat de véhicules électriques et hybrides.

BYD, expert des voitures «propres», a lâché 0,98% à 54,71 yuans et SAIC Motor, premier constructeur chinois, a plongé de 1,28% à 25,39 yuans.

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