La tendance est très irrégulière à Wall Street. La bourse américaine avait déjà agréablement surpris mardi soir en effaçant ses pertes initiales pour clôturer dans le vert, le président américain promettant de grandes annonces à venir. Il semble que la pression vendeuse s’étiole, s’évapore quelque peu. Il manque encore des acheteurs, des vrais, ce marché semble contrôlé par les CTAs (Commodity Trading Advisors), par des robots quoi. Hier en tous les cas, aucune nouvelle majeure n’est apparue sur les écrans. C’était journée blabla avec d’un côté l’espoir entretenu par le dialogue entre Chinois et Américains et de l’autre les craintes d’une fermeture du gouvernement fédéral, Donald Trump faisant planer cette menace dans le cas où le Congrès venait lui refuser le financement de son mur à la frontière du Mexique.

Au chapitre des secteurs, les bancaires souffrent de l’aplatissement de la courbe des taux alors que les secteurs des réseaux sociaux, de la nourriture, des logiciels, des autos et du tabac se portent relativement bien. Le dollar reste soutenu et pénalise quelque peu les matière premières. La volatilité recule légèrement, on prend, l’indice VIX à 21,65. Le pétrole retrouve des couleurs, le WTI Light Crude à 52 dollars le baril. A ce propos il faudra suivre les inventaires hebdomadaires cet après-midi. L’or attend son heure, à 1245 dollars l’once. Rappelez-vous le niveau de 1257 dollars, s’il est cassé cela devrait aller vite. On en parle peu mais le franc suisse monte contre euro, ce matin à 1,1240. Notre monnaie se rapproche de ses bas de septembre (1,1185) et doit bien embarrasser le directoire de la Banque Nationale Suisse (BNS), qui se voit bien empêchée de ne serait-ce qu’envisager de relever ses taux (négatifs) avec une telle force de sa devise.

Alphabet (GOOG +1%) Sundar Pichai, CEO de Google, témoignait hier devant la commission de Justice de la Chambre américaine des représentants, à propos des pratiques du groupe californien dans les médias sociaux. Amazon (AMZN +1%) convoiterait – selon un article d'Alphaville – le distributeur Morrisons.

Le rendement de l’emprunt gouvernemental français à 10 ans commence à s’écarter face à son alter ego allemand, le Bund. Il faudra bien financer ces milliards de nouvelles dépenses. Au Royaume-Uni, Theresa May devrait subir un vote de défiance au parlement aujourd’hui, la livre sterling est sous grosse pression. Le ministre allemand de l’économie réduit ses attentes de croissance de 1,8% à 1,5% - 1,6%.

Les marchés européens traitent en hausse ce matin, portés par les secteurs de la communication et de l’énergie. Inditex a publié ses résultats qui étaient meilleurs qu’attendus au niveau des bénéfices mais les ventes ont déçu, l’action en recul de 4,6%.