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«La pression inflationniste a de nouveau diminué par rapport au trimestre précédent», explique la BNS et justifie ainsi le recul marqué de cet important indicateur.

La Banque nationale suisse maintient son taux directeur inchangé à 1,75%. De futures hausses ne sont toutefois pas à exclure si cela est nécessaire, précise-t-elle.

Face à une inflation toujours forte, il devrait rester à ce niveau au moins jusqu’en 2024, ont estimé les analystes de Credit Suisse dans une étude.

La banque centrale helvétique a relevé son taux directeur de 50 points de base (pb) à 1,0%, contre encore 0,5% en septembre. D’autres relèvements ne sont pas exclus, a-t-elle averti.

L’abaissement de 9,5% à 8%, contre une diminution estimée à seulement 9%, est justifié par le ralentissement de l’inflation.

L’institution monétaire a revu à la baisse ses prévisions d’inflation, estimant qu’elle devrait atteindre entre 14 et 17% en 2022, avant de diminuer à 5-7% en 2023 pour enfin revenir à son objectif de 4% en 2024.

L’opération doit lui offrir une plus grande flexibilité pour gérer les taux d’intérêt sur le marché monétaire.

Le taux directeur et le taux d’intérêt négatif appliqué aux avoirs à vue ont été maintenus à -0,75%, a indiqué la banque centrale helvétique.

«Sur la base de l’évaluation actuelle du Comité des perspectives et de l’équilibre des risques, le taux directeur sera très probablement relevé en décembre», a déclaré le gouverneur de la banque centrale norvégienne, Øystein Olsen.

Tout en maintenant son taux d’intérêt négatif à -0,75%, la Banque nationale modère ses prévisions de croissance en Suisse pour cette année en tablant dorénavant sur un PIB en hausse de 3%.