La Banque nationale suisse maintient sa politique monétaire

AWP

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Le taux directeur et le taux d’intérêt négatif appliqué aux avoirs à vue ont été maintenus à -0,75%, a indiqué la banque centrale helvétique.

La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu jeudi sa politique monétaire inchangée, au lendemain de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a décidé d’un resserrement monétaire. Son homologue européenne est attendue dans l’après-midi et pourrait également annoncer des changements.

Le taux directeur et le taux d’intérêt négatif appliqué aux avoirs à vue ont été maintenus à -0,75%, a indiqué la banque centrale helvétique dans un communiqué.

L’institut d’émission «reste disposé à intervenir au besoin sur le marché des changes afin d’atténuer les pressions à la hausse sur le franc», a-t-il précisé, ajoutant que la monnaie nationale «se maintient à un niveau élevé».

 

La BNS prévoit une inflation de 0,6% en 2021

La Banque nationale suisse (BNS) relève sa prévision d’inflation pour 2021 et 2022, en raison de la hausse des prix à l’importation des produits pétroliers et des biens concernés par des difficultés d’approvisionnement. Les prévisions d’inflation s’inscrivent à 0,6% pour 2021, 1% pour 2022 et 0,6% pour 2023.

Le 23 septembre dernier, la BNS avait prévu une inflation de 0,5% pour 2021, de 0,7% en 2022 et de 0,6% en 2023. Seule la prévision pour 2023 est inchangée.

Pour 2021, la BNS prévoit une croissance du PIB suisse d’environ 3,5%, soit le même taux qu’annoncé en juin dernier, mais un peu plus que le chiffre annoncé le 23 septembre, à savoir environ 3%. La BNS invique une évolution plus dynamique que ce qui avait été prévu alors dans l’hébergement et la restauration.

Pour 2022, la BNS s’attend à une croissance du PIB d’environ 3%. Le chômage devrait encore fléchir quelque peu, et l’utilisation des capacités de production, continuer à se normaliser.

Ce matin également, le Centre de recherches conjoncturelles KOF a abaissé ses prévisions de croissance pour l’an prochain à 2,9%, contre 3,6% jusqu’ici. Le centre de recherche de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich explique la correction à la baisse des anticipations de croissance pour l’an prochain du fait de la dégradation de la situation épidémiologique en Suisse et à l’étranger.

Cette année, le produit intérieur brut (PIB) corrigé des évènements sportifs devrait accélérer de 3,4%, contre une hausse de 3,2% prévue jusqu’alors. En incluant les événements sportifs, le PIB suisse devrait croître de 3,6% cette année, de 3% l’an prochain et de 2,1% en 2023.

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