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Il existe de «solides arguments en faveur d’une réduction des taux en juin», a déclaré récemment à l’AFP le gouverneur de la Banque de Finlande Olli Rehn.

Ce contexte renforce les risques de mauvaises surprises économiques et financières et les perspectives restent donc «fragiles» pour la stabilité financière, indique la Banque centrale européenne.

Au sein des 10 plus grands risques de 2024 du groupe de conseil Eurasia, les Etats-Unis représentent le plus grand risque macro, devant le Moyen-Orient et l’Ukraine.

La nouvelle étude menée par Natixis IM indique que 51% des répondants jugent la récession inévitable l’an prochain, alors que 37% estiment que le risque de récession sera écarté.

Les perspectives restent «incertaines», avec une pression inflationniste toujours présente et des risques géopolitiques, constate l’Autorité bancaire européenne.

L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers pointe le risque de liquidité et de refinancement suite à la chute de Credit Suisse, ainsi que celui lié à l’externalisation d’activités opérationnelles, toujours plus importante.

L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation a émis de nouvelles polices d’assurance pour un montant de 3,3 milliards de francs l’an dernier, contre 1,9 milliard en 2021.

Le baromètre 2023 d’Allianz pointe également les effets de la crise énergétique et les interruptions d’activités sur le podium des inquiétudes.

Il est clair que les investisseurs ont pris leur mal en patience en 2022 et que les performances potentielles à ce stade sont en fait plus orientés vers le territoire positif qu'ils ne l'étaient à la fin de 2021.

Sur fond d’adversité accrue, la BdF se réjouit notamment d’une exposition «limitée» à la Russie et à l’Ukraine et d’une «solvabilité élevée des acteurs financiers».