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Affichant des revenus en repli, le gestionnaire de fortune zurichois a vu son bénéfice net chuter de pas loin d’un tiers en l’espace d’un an à 31,5 millions de francs.

Dans un contexte de persistance des taux d’intérêt négatifs, l’établissement compte boucler l’année au même rythme modéré.

Sans les charges exceptionnelles pour 3,4 milliards d’euros, le groupe de Francfort aurait dégagé un bénéfice net part du groupe de 231 millions d’euros, en recul de 43% sur un an.

La bonne dynamique dans le financement automobile et la croissance continue dans les cartes de crédit ont contribué à une hausse de 5% des revenus nets, selon le groupe.

Le résultat net s’est inscrit à 1,39 milliard de dollars, en hausse de 1% alors que les analystes tablaient sur un recul. Les investisseurs apprécient.

La banque explique avoir provisionné 706 millions d’euros, principalement pour les coûts de restructuration prévus en Espagne et au Royaume-Uni. L'action grimpe.

Le directeur général Bruno Thürig s’attend pour l’ensemble de l’année à voir les résultats dépasser ceux de l’année précédente, sans plus de précision.

Le groupe, qui a récemment désigné le successeur à sa direction en la personne de Philipp Rickenbacher, espère toujours réduire drastiquement ses coûts sur l’ensemble de l’exercice.

Pour les 18 prochains mois, la direction anticipe de nouvelles entrées en Bourse ou que des sociétés dégagent de la valeur ajoutée grâce à des levées de fonds.

Le groupe new-yorkais a dégagé un bénéfice net de 1,76 milliard de dollars, en hausse de 8,56%.