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L’augmentation du nombre d’emplois tous secteurs confondus et, parallèlement, les hausses agressives des taux de la Fed ont suscité la confusion chez les investisseurs.

Comme elle évolue différemment selon les régions et les secteurs, quelle est la prochaine étape pour les banques centrales?

Les prévisions d’inflation aux États-Unis pour la période à venir laissent penser que les craintes de la disparition du portefeuille 60/40 ont été exagérées.

L’économie robuste et le marché du travail tendu peuvent encore obliger la Réserve fédérale à prendre des mesures supplémentaires.

Les bases d’une récession courte et peu profonde débutant au quatrième trimestre 2023 sont posées.

Plus courte que la moyenne historique et avec une contraction économique plus faible -1,5 % environ – cette récession n’infligerait aucun dommage durable à l’économie américaine.

Récemment, un vaste consensus du marché a convergé autour de l’idée que le relâchement monétaire mondial commencerait avant la fin de l’année.

Le défaut de la dette US n’est tout simplement pas une option. Mais comme une telle résolution constitue la vision consensuelle, un défaut déclencherait une réaction très sévère du marché.

L’amélioration du contexte sur les marchés européens provient d’une confluence de facteurs, notamment une devise plus forte et une renaissance de l’industrie manufacturière.

En l’absence de résolution, chaque jour qui rapproche de l’échéance du 1er juin du Trésor augmentera la volatilité des marchés, réduira la demande en actifs US à risque et accélérera même la récession.