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Une fois n’est pas coutume, c’est sur l’Europe que les regards des intervenants économiques se tournent en ce mois de mars.

Alors que la devise suisse flambe de près de 3% face au dollar, le marché de la dette est «le grand gagnant» des annonces douanières, commente Kathleen Brooks chez XTB.

Le niveau des taux d’intérêts ne doit pas faire oublier l’attrait des obligations internationales dans la configuration actuelle.

Le rendement de l’obligation à dix ans a atteint 2,79%, soit une hausse de 0,29 point de pourcentage par rapport à la veille. La traînée de poudre a touché l’ensemble du continent.

Depuis le début de l’année, la modération des anticipations en matière d’assouplissement monétaire se sont traduites par une lente remontée des taux sur les marchés obligataires.

Le volume des émissions depuis le début de l’année totalise 46,8 milliards de francs, son plus haut niveau depuis plus d’une décennie.

Le taux de la dette allemande à dix ans est passé de 2,20% à 13h à 2,01% à 16h25.

Le rendement obligataire de la France à échéance dix ans est tombé à -0,0012% peu après 14h, rejoignant celui de l’Allemagne.

Selon la Commission européenne, des courtiers «travaillant pour les banques ont échangé des informations sensibles sur le plan commercial et ont coordonné leurs stratégies».