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La BCE a baissé ses taux directeurs. Mais au vu de la vigueur du marché de l’emploi, elle n’interviendra plus avant la fin de l’été. Pendant ce temps, les investisseurs espèrent que la Fed assouplira prochainement sa politique monétaire.

Alors que le secteur industriel suisse est à la traîne, celui des services soutient la conjoncture. Les montres suisses sont également de nouveau plus demandées. Le consommateur américain s’avère être fiable.

Aucune baisse des taux n’est prévue prochainement aux Etats-Unis. En conséquence, les marchés des actions ont marqué une pause après leurs récents gains de cours. Pendant ce temps, la parité avec l’euro est à portée de main pour le franc suisse.

Les bourses ont le vent en poupe. Malgré le durcissement de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine et une inflation persistante, les investisseurs craignent plus de rater quelque chose que de subir une correction du marché.

Malgré la hausse de l’inflation, la stabilité des prix domine en Suisse. La saison des résultats bat son plein, mais ne réserve actuellement ni surprise ni déception. La question suivante se pose donc à nouveau: «Sell in May?»

A ce jour, les résultats des bouclements trimestriels des entreprises se révèlent être contrastés. Alors que Novartis a clairement dépassé les attentes à tous les niveaux, Roche et Nestlé ont commencé l’année avec du fil à retordre.

Alors qu’ABB a le vent en poupe, Tesla a de plus en plus du fil à retordre. La situation géopolitique tendue exacerbe les nerfs des investisseurs, d’où une hausse de la volatilité sur les marchés.

L’inflation aux USA a augmenté de façon surprenante et pèse sur les espoirs des acteurs du marché de voir les taux baisser.

L’inflation recule fortement en Suisse. Cela justifie la baisse des taux d’intérêt par la BNS le mois dernier. Dans le même temps, une hausse du prix du pétrole menace d’attiser de nouveau le renchérissement.

Agir et non pas réagir, telle est la devise de la Banque nationale suisse. Elle est l’une des premières banques centrales à assouplir sa politique monétaire.