Allnews

Alors que les Bourses américaines jubilent et que le bitcoin bondit de record en record, la morosité s’installe sur les marchés des actions européens. L’Allemagne, avec sa crise économique et gouvernementale, envenime la situation.

L’issue des élections présidentielles américaines propulse les Bourses, mais en Europe et en Suisse, l’euphorie s’est vite volatilisée. En Allemagne, les lueurs d’espoir de l’industrie et la crise politique vont de pair.

Novartis et UBS ont surpassé les attentes des analystes; les investisseurs en profitent pour prendre leurs bénéfices. Pendant ce temps, le prix de l’or continue à battre des records à l’approche de l’élection présidentielle aux Etats-Unis.

Roche stimule la Bourse suisse, Lonza conforte sa performance de cette année et Kühne + Nagel reste la lanterne rouge du SMI. L’approche des élections présidentielles américaines et les perspectives de croissance en berne sont sources d’incertitude.

Le géant de l’alimentation Nestlé n’ayant pas répondu aux attentes des analystes, il abandonne les objectifs annuels qu’il s’est fixés.

La récente escalade du conflit au Proche-Orient suscite une certaine retenue des investisseurs. A l’approche des résultats du troisième trimestre, les incitations de cours parmi les entreprises se font rares. Par ailleurs, l’inflation continue de fléchir en Europe.

Les Bourses se montrent complaisantes dans le sillage de la baisse des taux d’intérêt américains. La BNS a abaissé ses taux directeurs de 25 points de base, comme il fallait s’y attendre. Pendant ce temps, la conjoncture s’affaiblit.

C’est avec un coup de théâtre que la Fed commence à assouplir sa politique monétaire. Les marchés boursiers réagissent d’abord avec prudence, mais interprètent ensuite cette mesure comme positive, du moins à court terme.

Alors que l’enjeu de l’inflation s’apaise, les investisseurs s’inquiètent de plus en plus du ralentissement économique, mais les Bourses se sont stabilisées après l’avant-dernière semaine chancelante.

Le géant américain des puces Nvidia fait, une fois de plus, état de résultats trimestriels solides, mais déçoit les investisseurs, qui aspiraient à mieux.