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Tandis qu’une partie de l’état-major démocrate tentait de résumer l’élection US à un référendum sur des questions sociétales, c’est bien le slogan de James Carville, conseiller économique de Bill Clinton en 1992, qui paraît s’être de nouveau appliqué.

C’est en 2001 que l’acronyme BRIC apparaît pour la première fois sous la plume d’un économiste pour désigner l’ensemble des pays, formé par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, destiné à supplanter le G7 au XXIe siècle en termes de richesses créées.

Alors que les Etats-Unis ont surpris cette année par leur vigueur, malgré des doutes passagers au mois d’août, l’Europe s’est distinguée par son atonie et par la baisse étonnamment rapide de son inflation.

Seuls un excès de prudence vis-à-vis de l’inflation et, plus probablement, la difficulté à faire accepter une telle éventualité aux membres les plus orthodoxes de la BCE pourraient freiner la banque centrale.

La Chine a lancé un puissant plan économique. Mais pour qu’elle s’élève encore d’un cran parmi les nations, de nouvelles réformes doivent être engagées, notamment sur le front démographique.

Pourtant aidée par un bilan économique favorable hérité de Joe Biden dont elle était vice-présidente, Kamala Harris capitalise difficilement sur ces succès.

Quelque chose ne tourne pas rond dans l’auto européenne.

Indubitablement, les mesures annoncées par les autorités chinoises constituent l’un de ces moments de bascule qui rythment régulièrement la vie des marchés.