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Le taux d'inflation de base devrait rester supérieur à 5% jusqu'à l'automne de cette année. Nous continuons donc de penser que la BCE devra relever ses taux directeurs à 4%.

Sans surprise, les gardiens de l’euro se sont entendus sur une hausse de 0,25 point de pourcentage, comme en mai.

Une hausse des taux directeurs d’un quart de point de pourcentage, comme en mai, paraît acquise pour la plupart des observateurs.

Le comité de politique monétaire (FOMC), réuni depuis mardi matin, a décidé à l’unanimité de maintenir le principal taux directeur dans la fourchette de 5,00-5,25%.

L’annonce ce jour d’un net ralentissement de l’inflation en mai pourrait convaincre les responsables de la Réserve fédérale de laisser les taux inchangés. Verdict demain soir.

Le cartel admet qu’«il existe des incertitudes croissantes concernant la croissance économique au second semestre dans un contexte d’inflation élevée persistante, de taux d’intérêt déjà élevés et d’un marché du travail tendu».

L’évolution de l’indice CPI sur douze mois est conforme aux attentes. Par contre, avec une hausse de seulement 0,1%, le renchérissement sur un mois est bien moins élevé que prévu.

Ce ralentissement s’explique principalement par la baisse des tensions sur les prix de l’énergie, grâce aux efforts de l’Europe pour s’approvisionner en gaz naturel liquéfié, à des aides publiques massives et à une baisse de la demande globale.

«La BCE attend des signes probants montrant que l’inflation revient au plus tôt et durablement à l’objectif de 2%», a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE.

Présent au Swiss Economic Forum, le patron de la BNS estime que les autorités helvétiques ont réussi à éviter une crise financière mondiale. Il s’est également exprimé sur l’inflation.