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Le président du conseil de banque Jean Studer précise que les bénéfices dégagés par la BNS ne mesurent pas le niveau de succès avec lequel l’institution accomplit ses tâches.

«Le principal moteur de la baisse du franc, en ce moment, c’est la hausse de l’euro», explique l'ancien responsable des réserves de changes de la BNS, Thomas Stücki dans une interview parue dans Le Temps.

La Banque nationale suisse a subi un important solde négatif sur ses positions en monnaies étrangères.

Le président du directoire de la BNS a affirmé que tant que l’inflation resterait basse, l’institut d’émission ne changerait pas son fusil d’épaule.

Le montant total des réserves (excluant les stocks d’or) s’élevait à fin mars à 743,25 milliards de francs, contre 737,59 milliards un mois plus tôt.

L’évolution du franc que les répercussions des turbulences boursières restent limitées, estime cependant la Banque nationale.

La progression réalisée l'an dernier est surtout due à l’acquisition nette d’actifs financiers et de gains en capital.

La Banque nationale a acquis des devises pour 48,2 milliards de francs l’an dernier, contre 67 milliards en 2016. Dans son rapport annuel, la conjoncture est jugée plutôt positive.

La nouvelle coupure sera présentée le 15 août prochain et mise en circulation une semaine après.

Concernant l’évolution du franc, l’institut d’émission a estimé que la devise nationale se situait «toujours à un niveau élevé».