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La BNS a décidé d’étendre le projet Helvetia en y intégrant le règlement d’actifs au format de jeton en monnaie de banque centrale «traditionnelle» («connexion RBTR»).

L’augmentation est essentiellement imputable au solde des échanges de marchandises, aussi bien l’or non monétaire que les échanges de marchandises au sens strict, précise la BNS.

«Divers facteurs interviennent pour décider d’un taux, la décision de la BNS est l’un d’eux», commente UBS. Raiffeisen Suisse maintient pour sa part ses recommandations en vigueur depuis mai dernier.

La BNS continuera d’observer attentivement la situation et adaptera si nécessaire sa politique monétaire afin de garantir que l’inflation reste à moyen terme dans la plage de stabilité des prix.

L’essoufflement de l’inflation en Suisse et la force du franc risquent toutefois de forcer la décision à plus longue échéance.

La Banque nationale suisse indique apporter son soutien également «en matière d’intervention précoce et de planification de la stabilisation, de l’assainissement et de la liquidation».

Le garant de la stabilité des prix soutient que le taux directeur constitue son principal moyen d’action et que ses interventions sur les marchés des devises sont calibrées pour garantir des conditions monétaires adéquates dans le pays.

La coalition «Notre BNS» salue la décision mais estime que la BNS doit maintenant être cohérente et exclure de son portefeuille d'autres entreprises, comme ExxonMobil et TotalEnergies, qui violent ses directives de placement.

Selon le président Martin Schlegel, le plus grand risque auquel est actuellement confronté l’institut d’émission est l’incertitude ambiante sur les marchés, dont la volatilité a explosé avec la guerre commerciale décrétée par Washington.

En parallèle, l’institut d’émission entend réduire la «stigmatisation» associée à ce processus, a déclaré mardi à Genève le vice-président du directoire Antoine Martin.